Depuis les évènements d’Aléria en 1975 et l’apparition du FLNC, l’attention des gouvernements et donc l’action des forces de police et de gendarmerie ont été centrées sur la lutte contre les violences nationalistes, avec le résultat mitigé que l’on sait.

Plusieurs des témoins entendus par la commission d’enquête en ont souligné les conséquences. Le champ a été laissé libre, ou à peu près, au grand banditisme et à la délinquance financière.

" On n’a jamais pris l’ensemble des problèmes à bras-le-corps. On n’a jamais voulu mener conjointement une action contre le nationalisme et contre le milieu local, qui parfois, d’ailleurs, se retrouvaient. On a toujours laissé le champ libre à l’une des deux tendances " a déclaré un magistrat du parquet.


Source : Assemblée nationale. http://www.assemblee-nationale.fr