Le Dr. Abdelouahed Belkeziz, Secrétaire général de l’Organisation de la Conférence islamique, a déclaré que le monde musulman et le monde arabe se tiennent aujourd’hui main dans la main et dans la même tranchée face à la situation gravissime et cruciale qu’ils traversent, soulignant que de tels périls ne peuvent que cimenter et renforcer les attaches et les liens de solide fraternité entre les deux parties.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux du sommet arabe réuni dans la station balnéaire égyptienne de Sharm al-Sheikh, samedi 28 Dhul Hijja 1423 H (1er mars 2003) et auxquels l’OCI assiste en qualité d’observateur, le Secrétaire général a rappelé que l’Organisation islamique avait déjà réitéré maintes fois son point de vue clair et net, vis-à-vis des menaces brandies contre l’Irak, soulignant que la solution du problème de l’élimination des supposées armes de destruction massive "ne peut se faire que par les moyens pacifiques dont le Conseil de sécurité a jeté les bases" et qu’il n’y a absolument aucune justification au déclenchement d’une guerre dont les séquelles affecteraient la région et le monde entier.
Après avoir passé en revue les objectifs d’une guerre éventuelle et ses conséquences néfastes pour l’Irak, la région et pour le monde, et évoqué le soutien mondial unanime au courant hostile à cette guerre, le Dr. Belkezziz a noté que le tintamarre qui a été déclenché autour de l’hypothèse d’une guerre n’est qu’un bruitage destiné à camoufler les agissements bellicistes et illégaux d’Israël à l’encontre du peuple palestinien. Il a montré comment les gouvernants d’Israël profitent de ce que l’opinion internationale ait les yeux braqués sur l’Irak pour exécuter leur politique et leur plan d’expulsion des palestiniens en multipliants les attentats et les opérations de démolition et de saccage.
Le Secrétaire général a conclu en soulignant que le devoir de chacun est de faire échouer cette stratégie israélienne et de ne pas laisser le peuple palestinien affronter seul ce danger, en insistant sur la nécessité de lui garantir une protection internationale et en faisant pression pour obtenir la mise en œuvre des plans de paix, et au premier chef, l’initiative saoudienne présentée par SAR Abdallah Bin Abdelaziz qui avait reçu l’aval du dernier sommet de Beyrouth
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