États
Ouzbékistan


Islam Karimov, le divin leader ouzbek, a su se tenir à égale distance entre le Kremlin et la Maison-Blanche durant des années. Il n’a cessé de flirter avec l’un et de se brouiller avec l’autre, ou vice-versa. Cependant, le projet US de déstabilisation de l’Asie centrale en replaçant les talibans au pouvoir en Afghanistan ne lui laisse plus le choix : l’Ouzbékistan se rallie à Moscou.
Édition spéciale
Internationale de la torture : les documents que la Couronne britannique voulait censurerpar
Arthur Lepic

Le ministère britannique des Affaires étrangères a fait interdiction à l’ambassadeur Craig Murray de publier des documents en sa possession montrant la responsabilité de la Couronne dans l’Internationale de la torture. Au regard de la nécessité de porter ces documents à la connaissance du public, particulièrement des sujets de Sa Très Gracieuse Majesté, pour défendre la liberté, le Réseau Voltaire a décidé d’apporter son soutien à l’ambassadeur Murray et de braver la censure en publiant les preuves de la culpabilité de la Couronne. Il appelle tous les autres sites d’information à les reprendre à leur tour.

Jusqu’à présent allié et protégé des États-Unis, Islam Karimov est soudain stigmatisé par la presse occidentale. C’est que « notre homme en Ouzbékistan » s’était lassé des manœuvres des Anglo-Saxons dans son pays, qui n’hésitaient pas à y créer des difficultés intérieures pour rendre leur aide indispensable. Il avait alors décidé de changer d’alliance et de se tourner vers la Russie et la Chine. Immédiatement, il s’est trouvé confronté à des violentes émeutes, qu’il n’a pas manqué de réprimer durement selon son habitude. Mais, cette fois, le président Islam Karimov se retrouve stigmatisé comme un tyran.
« Le régime de Karimov, c’est la Roumanie à la veille de la chute de Ceaucescu »
par
Alexeï Makarkine
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