Guerre globale au « terrorisme »
Dans les années 80, les États-Unis et Israël ont créé le concept de « terrorisme international » pour discréditer tous les mouvements de libération nationale en les accusant de n’être que des paravents de l’hydre soviétique. Après les attentats du 11 septembre 2001, ils ont fait glisser la répression du terrorisme du domaine policier au champ militaire. Pour la classe dirigeante anglo-saxonne la « guerre au terrorisme » devait êre un moyen pour affirmer son contrôle sur les voies commerciales (libre-circulation maritime et aérienne), mais l’administration Bush et le mouvement sioniste s’en servirent pour habiller des aventures coloniales anachroniques (Palestine, Afghanistan, Irak).
Le concept est également utilisé par les Occidentaux pour justifier la mise en place d’une société orwellienne de surveillance et par l’Organisation de coopération de Shanghai (Russie, Chine) pour lutter contre l’ingérence et stabiliser de force les populations nomades d’Asie centrale.


Le ministère russe de la Défense a dénoncé une attaque contre un convoi humanitaire de médicaments et de nourriture destinés à une zone de désescalade.
Environ 300 combattants de Daesh ont surgi de la zone sous contrôle des États-Unis à bord de pick-up et ont saisi tout le chargement.
Identiquement, 600 combattants armés avaient quitté le camp des Nations unies de Rukban (Jordanie) pour entrer en territoire syrien, les 2 et 3 octobre, dans le gouvernorat de Daraa, qui est une zone de (...)

Le 8 octobre 1997, les Etats-Unis désignaient officiellement le Hezbollah comme « organisation terroriste étrangère ». C’était il y a exactement vingt ans. Depuis que ce groupe violent d’extrémistes soutenu par l’Iran a été créé au Liban il y a 35 ans, il n’a cessé de terroriser le Moyen-Orient et le monde. Le Hezbollah demeure une menace pour les Etats- Unis, pour la sécurité des Etats du Moyen-Orient et au-delà. Il est temps que d’autres pays se joignent aux Etats- Unis en présentant cette organisation (...)

Selon le général Min Aung Hlaing, l’armée birmane a arrêté un homme qui venait d’incendier sept maison dans le village rohingyas de Mi Chaung Zay (canton de Buthidaung).
Cet homme n’est autre qu’Einu, un officier de l’Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan, qui a appelé les membres de sa communauté à fuir le pays, précisément en accusant l’armée d’incendier leurs villages.
L’incident a eu lieu le 4 octobre 2017, vers 2h40 du matin. L’armée a aidé les villageois à éteindre l’incendie.
Depuis l’attaque de (...)

Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a dénoncé le 6 octobre 2017 le soutien que les armées états-uniennes, britanniques et norvégiennes accordent à Daesh dans la zone d’al-Tanf (frontière syro-jordanienne) .
Selon lui : « Les représentants du Pentagone ont affirmé à plusieurs reprises que les instructeurs états-uniens, britanniques et norvégiens, qui sont couverts par l’aviation tactique et un système de lance-roquette multiple, formaient les combattants de l’Armée (...)

Selon le président du Comité du contre-terrorisme des Nations unies et représentant permanent du Kazakhstan, Kairat Umarov, Daesh est en train de déplacer son trésor et ses hommes vers l’Asie du Sud-Est .
Actuellement, le Myanmar, la Thaïlande et le Cambodge traversent des troubles politiques.

Le ministère russe de la Défense a confirmé avoir bombardé une réunion de l’état-major d’Al-Qaïda en Syrie, tuant 60 membres de l’organisation —dont 12 de ses principaux cadres— et blessant grièvement son commandant-en-chef, Abou Mohammed al-Joulani.
Al-Joulani est un combattant d’al-Qaïda qui fut prisonnier des États-Unis au camp Bucca (Irak). À sa sortie, il rejoignit l’État islamique en Irak de John Negroponte. Puis il suivit l’organisation en Syrie, dont il est originaire. Cependant, il ne suivit pas le (...)

Le cheikh Ahmad al-Assir, un agent qatari, qui avait attisé les conflits confessionnels au Liban durant la guerre contre la Syrie, a été condamné à mort par le Tribunal militaire de Beyrouth.
Ses hommes avaient, en 2011, imposé leur loi à Saïda, avant d’être délogés par l’armée libanaise, commandée par le général Chamel Roukoz (par ailleurs gendre du président Michel Aoun). La prise de la mosquée Bilal ben Rabah où il s’était retranché avait coûté la vie à une vingtaine de soldats et près de 150 autres (...)

Le ministère russe de la Défense a diffusé, le 24 septembre 217, des images satellitaires d’un camp des Forces spéciales US en plein centre du territoire de Daesh dans la région syrienne de Deir ez-Zor.
L’agence de presse turque Anadolu avait déjà évoqué l’existence de telles bases, le 17 juin.
De nombreuses sources attestent d’un accord de non-agression entre les Forces US et les Forces kurdes d’un côté et Daesh de l’autre.
Ces photographies contestent la version selon laquelle les États-Unis et leurs (...)

La presse occidentale présente Daesh comme une organisation raciste qui combattrait les kurdes parce qu’ils sont kurdes. C’est absolument faux : il existe des unités kurdes au sein de Daesh.
Abu al-Hadi al-Iraqi fut le responsable kurde au sein d’Al-Qaïda. Il dirigea le « camp kurde » de l’organisation en Afghanistan, durant l’Opération Cyclone de la CIA contre les Soviétiques. Après l’invasion états-unienne, il dirigea l’Ashara guest house de Kaboul, en qualité de numéro 3 d’Al-Qaïda. Il est (...)

En août 2014, lors de la progression de Daesh en Irak, les jihadistes prennent des villages yézidis, tuent les hommes et font prisonniers les femmes et les enfants. Les femmes serviront d’esclaves sexuelles et les adolescents seront enrôlés de force. Ceux qui le peuvent se réfugient dans les montagnes de Sinjar.
Le yézidisme est une religion issue du mithraïsme iranien et ayant incorporé des éléments de l’islam. Daesh le considère comme infidèle. La presque totalité des yézidis sont des kurdes.
À (...)

Selon l’agence de presse russe Sputnik, les forces spéciales états-uniennes ont évacué une vingtaine de commandants de Daesh de Deir ez-Zor avant la libération de la ville.
La première extraction aurait eu lieu le 26 août. Deux commandants de Daesh d’origine européenne auraient été évacués avec leurs familles à bord d’hélicoptères de l’US Air Force. La seconde extraction aurait concerné vingt autres commandants, le 28 août.
Mardi 5 septembre 2017, l’Armée arabe syrienne a libéré la population de Deir ez-Zor, (...)

Le 25 août 2017, l’Organisation de Libération Rohingya a lancé 25 attaques simultanées contre des postes de police et des casernes dans l’État de Rakhine, sur la côte birmane, faisant 71 morts.
Cette opération était co-organisée avec un groupe bengali, ayant fait scission en 2016 de la Jamat-ul-Mujahideen autour du slogan « Le Jihad du Bengale à Bagdad ». Ce groupe a fait allégeance au Calife Abou Bakr al-Baghdadi et a rassemblé dans une même coalition les Mudjahiden indiens, Al-Jihad, Al-Ouma, le (...)

Dans un entretien au quotidien espagnol El Mundo, le coordinateur de l’Union européenne pour la lutte anti-terroriste, Gilles de Kerchove d’Ousselghem, révèle que, selon ses services, il y aurait actuellement au minimum 50 000 personnes radicalisées dans l’Union.
Kerchove souligne que si être radicalisé est une opinion politique, ne sont considérés comme tels que les individus susceptibles de perpétrer des actes terroristes.
Le chiffre de 50 000 est peut-être inférieur à la réalité car tous les États (...)

Poursuivant son analyse de la politique de Donald Trump au Moyen-Orient élargi, Thierry Meyssan montre que, contrairement à l’opinion communément admise, le président US n’a pas varié de stratégie. Rompant avec ses prédécesseurs, il tente de couper le soutien pakistanais aux jihadistes en Afghanistan comme il l’a fait pour le rôle de l’Arabie saoudite avec les jihadistes au Levant. Au passage, notre auteur explique que si certains des électeurs de Trump peuvent être inquiets de le voir déployer de nouvelles troupes, ils devraient pourtant logiquement approuver cette décision.

Selon la police espagnole la cellule terroriste qui a attaqué des objectifs, les 17 et 18 août 2017, à Barcelone et à Cambrills, était dirigée par Abdelbaki Es Satty.
Celui-ci s’était lié en prison à Rachid Aglif, condamné à 21 ans de prison pour sa participation à une réunion préparatoire des attentats de Madrid (11 mars 2004).
Abdelbaki Es Satty était jusqu’en juin l’imam de la mosquée du Nord de Ripoll.
Or, cette mosquée dépend de la branche syrienne des Frères musulmans, implantée en Allemagne, à (...)
