Karl Rove est un des conseillers les plus influents de George W. Bush. Certains pensent qu’il est l’homme dont les stratégies électorales lui ont permis d’occuper le poste de gouverneur du Texas, d’obtenir sa réélection, puis d’entrer à la Maison-Blanche.

Il a été qualifié de « Goebbels » de Bush, d’enfant prodige de la politique, d’éminence grise, de co-président, mais c’est avant tout un personnage déloyal comme il en abonde dans le milieu de la politique et des affaires.

Mais au-delà des qualificatifs, seuls comptent les agissements d’une personne. La vie de Rove n’est qu’une succession de mensonges, de diffamations et de crimes, y compris d’assassinats.

Sa connaissance de nombreux artifices politiques est à attribuer à sa longue expérience de « débauché » de la politique, et le succès de ceux-ci est entre autres à attribuer à l’abrutissement d’une bonne partie de la société états-unienne habituée aux méthodes de la vente publicitaire.

Le fait qu’à partir de « coup fourrés », de délits et de calomnies, Rove ait pu avoir une carrière ascendante, détruit le mythe de la solidité des institutions démocratiques aux États-Unis.

Rove est à la tête du « Club des déjeuners » des collaborateurs de Bush qui se réunissent avec lui toutes les semaines pour planifier des stratagèmes contre Kerry. En même temps, il a bénéficié vis-à-vis de la presse états-unienne d’une grande impunité, qui lui permet d’esquiver les entrevues et de se maintenir dans l’ombre. Ce qui permet de douter de la liberté d’expression dans ce pays, où certains sont « plus égaux que d’autres », comme dirait le personnage d’Orwell, et où il y a face à la presse des intouchables qui sont des hommes publics sans obligation de répondre de leurs actes.

De Nixon a Bush

Né le 25 décembre 1950 à Denver, il admirait déjà à 9 ans Richard Nixon le fourbe, et à 11 ans, il avait des ambitions politiques, qui le conduiraient quelques années plus tard à abandonner ses études à l’université de l’Utah pour rejoindre la campagne d’un sénateur républicain. « Il rêvait d’être président et faisait l’impossible pour obtenir des autographes d’un gouverneur » [1].

Pendant le scandale du Watergate, Rove a été cité par le Washington Post comme étant « un des jeunes qui avaient mené des sessions d’entraînement aux sales coups auxquels Nixon avait recours » et il a été interrogé par le FBI.

Son profil personnel, son absence d’éthique et son habileté pour détruire ses ennemis politiques attirèrent l’attention de George Bush père, qui le recruta pour être son assistant au Comité national républicain (NRC), ou il connut George W. Bush, le fils.

Au début des années 80, il ouvrit un cabinet de consultant en politique, dans lequel il vendait à des milliardaires texans des conseils pour détruire les démocrates au moyen de campagnes calomnieuses, allant jusqu’à inventer à leur endroit des scandales d’espionnage téléphonique ou de fausses investigations du FBI.

En plus de diffamer les rivaux politiques de ses clients, il intimidait les journalistes en les menaçant de livrer de supposés secrets sexuels les concernant et allait même jusqu’à les agresser verbalement.

Il a aussi fait usage de campagnes de marketing, utilisant le matraquage médiatique pour créer l’illusion que la société dans son ensemble « demande » le triomphe d’un personnage de la trempe de Bush.

Compte tenu de la maladresse verbale de Bush, Rove l’a maintenu éloigné des médias, tout en ayant recours à d’autres personnalités, telles que Rudolph Giuliani [2], pour qu’elles s’affichent au profit de son client.

Pendant la campagne présidentielle de Bush en 2000, Rove se vantait de ce que les gens ne retiennent pas les détails politiques du parcours de Bush, mais qu’ils voteraient plutôt en se focalisant sur son image de défenseur des valeurs états-uniennes [3].

En novembre 2002 Karl Rove a organisé la campagne de réélection des gouverneurs, ainsi que d’une grande partie du Congrès en tirant parti de la guerre et des attentats du 11 septembre. Les démocrates ne voulurent pas critiquer le gouvernement de crainte que l’on doute de leur patriotisme, permettant ainsi que l’on mette de côté les arguments de type économique et sociaux. Cette stratégie permit à Bush de triompher en usant du mensonge des armes de destruction massive que Saddam Hussein était supposé détenir.

Deux suicides

Bien que Rove aie eu recours à la stratégie consistant à terroriser ses adversaires politiques, en menaçant de révéler leur vie intime ou d’inventer des mensonges sur celle-ci ; la propre histoire personnelle de Rove est assez ténébreuse et contient des détails à propos desquels une réflexion s’impose.

Son père quitta le foyer quand il avait 19 ans et sa mère, solitaire, se suicida à Reno dans le Nevada en 1981.

James H. Hatfield

Vingt ans plus tard, en juillet 2001, survient un autre suicide dans la vie de Rove, celui de James H. Hatfield, biographe de Bush qui dans son livre : Le cartel Bush ou l’itinéraire d’un fils privilégié [4], révéla que Bush avait été arrêté en 1972 pour détention de cocaïne, et que son puissant père avait alors usé de son influence pour effacer cette tache de son casier judiciaire. Dès la parution de l’ouvrage, une campagne de dénigrement de l’auteur fut lancée par le quotidien texan Daily Morning News, proche des Bush. Sous la pression, l’éditeur, Saint Martin Press, retira des librairies et incinéra les 70 000 exemplaires disponibles. Pour sa défense, Hatfield révéla le nom de son informateur : Karl Rove, intime conseiller des Bush. Quoiqu’il en soit, le biographe perdit deux contrats de publication et fut littéralement ruiné. En définitive, peu après avoir été menacé de mort devant témoin par deux conseillers de Bush, Hatfield a été découvert mort dans une chambre d’hôtel à Springdale, par ingestion de substances toxiques. À côté de lui, une note expliquait que sa ruine et ses problèmes d’alcoolisme étaient à l’origine de sa décision. Il est bien connu que de nombreux assassinats bien planifiés falsifient souvent ces lettres testamentaires de supposés suicidaires. Personne n’a pu prouver de manière crédible que Hatfield s’est suicidé.

Une éducation immorale

Les faits antérieurs ne sont guère surprenants, compte tenu des valeurs et de l’éducation que Rove a reçu, il fut initié entre autres aux magouilles politiques par Lee Atwater, qui en 1973 devait le conduire a la présidence des universitaires républicains.

Cette même année, Karl Rove présenta à Bush son ami Lee, qui après les élections de 1984 a rejoint la firme Black Manafort and Stone, laquelle travailla pour la campagne de Bush-Quayle quatre ans plus tard.

Parmi les employés de la firme figure également Dwight Chapin, qui en 1972 avait été emprisonné pour avoir menti en niant avoir recruté Donald Segretti pour saboter la campagne du sénateur démocrate Edgar Muskie.

Les activités de Segretti, maître de Rove, sont relatées par Bernstein et Woodward dans leur livre Les Fous du président [5] dans la citation suivante on voit comment Segretti a essayé de recruter un collaborateur contre Muskie : « Aimerais-tu travailler à une opération en faisant un peu d’espionnage politique ?... Supposons que nous allons à une réunion politique de Kennedy et nous nous trouvons avec un ardent défenseur de sa campagne. Tu lui dis que tu es aussi partisan de Kennedy, mais que tu as besoin de son aide. Tu l’envoie alors travailler avec Muskie, pour porter des enveloppes de propagande électorale ou tout autre chose semblable, et tu l’utilises pour transmettre des informations. Les personnes approchées croiront qu’elles font quelque chose en faveur de Kennedy et contre Muskie, mais en réalité tu utiliseras l’information pour d’autres objectifs ».

Conformément à ce témoignage, « le but principal... était que les démocrates ne puissent pas présenter un front uni après la découverte d’une série de trucs dans la campagne pour l’élection de leur candidat... ce que nous devions faire était de leur causer les dommages tels qu’ils ne puissent pas s’en remettre ».

Black, Manafort and Stone comptait parmi ses clients le Premier ministre des Bahamas, Oscar Pindling, impliqué dans le trafic des drogues, Jonas Savimbi, dirigeant de l’UNITA, mouvement angolais soutenu par la CIA, ainsi que le dictateur philippin Ferdinand Marcos.
Savimbi et Marcos ont payé pour le travail de lobbying de Rove, de même que le magnat du tabac, Philip Morris, qui l’a recruté pour lui fournir du « renseignement politique ». De 1991 à 1996, Rove a reçu plus de trois mille dollars mensuels de l’entreprise de tabac où il travaillait pour Jack Dillard. En même temps, Rove travaillait pour le gouverneur d’alors, George Bush, mais a déclaré mensongèrement : « Mon travail comme conseiller de Philip Morris n’a rien voir avec mon travail pour le gouverneur ». Le fait est que le fabricant de cigarettes en a profité pour échapper au paiement de centaines de millions de dollars découlant d’accusations pour des dommages à la santé.

À la fin de janvier 2001, c’est-à-dire dès l’arrivée de George Bush à la présidence, Bernd McConnell, assistant pour les affaires africaines du secrétaire de la Défense, s’est entretenu avec Jardo Muekalia du mouvement angolais de droite UNITA, en dépit de l’interdiction faite par les Nations unies d’établir ce type de contact [6]. De sources journalistiques, Muekalia a également été reçu par Karl Rove.

Vols, mensonges et terrorisme

Déjà en 1970, en Illinois, Rove s’était introduit dans le bureau du démocrate Alan Dixon. Il vola du matériel de campagne et imprima de fausses invitations de Dixon dans lesquelles il promettait à ses partisans « de la bière gratuite, des filles et des bons moments ». Elles furent distribuées à des sans-abri. Il s’agissait là d’une manœuvre calculée pour nuire au démocrate.
En septembre 2003, le Washington Post a révélé qu’il y avait une enquête en cours contre Rove pour violation des lois fédérales qui interdisent de révéler l’identité des agents de la CIA. Rove et le directeur de la CIA, George Tenet, ont informé une demi-douzaine de journalistes que la compagne de l’ambassadeur Joseph C. Wilson IV était un agent. En tant que telle, elle avait découvert que les accusations de Bush, affirmant que Sadam Hussein voulait se procurer de l’uranium au Niger, étaient fausses. C’est pourquoi Rove avait lancé à son encontre une de ses habituelles campagnes de discrédit et de vengeance politique et personnelle.

Une des dernières campagnes de Rove a reposé sur la diffusion de faux témoignages qui mettaient en doute l’activité de Kerry au Vietnam. Ils ont été propagés par un groupe de vétérans du Vietnam auxquels Bob Perry, millionnaire et ami de Rove, avait donné deux cent mille dollars.

Comme d’habitude, Rove a ensuite menti sur ses relations avec Perry, comme il avait menti pour échapper au service militaire au Vietnam avec comme prétexte la poursuite de ses études universitaires, qu’il n’a jamais terminées.

Le 20 août 2004, le New York Times a révélé que Rove avait déclaré, par le biais d’un porte-parole, que lui et Perry avaient été amis de longue date, mais qu’ils ne s’étaient pas parlés depuis plus d’un an. Cinq jours plus tard, Rove déclara à Fox News : « Je ne veux pas laisser une fausse impression. Mais, vous savez, Perry n’est pas quelqu’un avec qui j’ai longuement parlé depuis des années... », laissant ainsi entendre qu’en réalité il avait parlé avec Perry, mais pas « longuement », terme très relatif s’il en est.

Parmi les sommes que Bush a donné à Rove pour rétribuer son expertise en « coups fourrés » on dénombre 340 579 dollars en 1994 et 220 228 dollars de janvier à mars 1999, destinés à son entreprise de consultant, qu’il vendra rapidement pour se consacrer exclusivement à la campagne de Bush.
 [7].

En janvier 2002, il a été révélé que parmi les plus grands actionnaires d’Enron ont figuré Karl Rove, ainsi que le chef du Pentagone, Donald Rumsfeld, la sous-directrice de l’Agence de protection environnementale (EPA) Linda Fischer, le sous-secrétaire au Trésor Peter Fischer et le représentant pour le Commerce extérieur Robert Zoellick. De même que, le secrétaire à la Marine, Thomas White, a été vice-président d’Enron avant d’assumer son poste au Pentagone, et à cette époque il possédait des actions de l’entreprise évaluées entre 50 et 100 millions de dollars [8].

Précédemment, le premier juin 2001, Associated Press avait révélé que Rove possédait de 1,3 à à 3,3 millions de dollars en actions qui incluaient une participation d’un quart de million de dollars dans chacune des entreprises suivantes : Electric général, Enron, Intel, Boeing, Johnson et Johnson pharmacie, Cisco Systems et American Express.

Les données précédentes ont des ramifications intéressantes, notamment concernant les actions de Rove dans l’industrie pharmaceutique.

Il est de notoriété publique que la National Endowment for Democracy (NED) [9] est un des moyens de financement états-uniens de groupes de droite dans beaucoup de pays et en particulier, il a vivement soutenu l’opposition anti-chaviste qui voulait en finir avec le mandat de l’homme d’État vénézuélien en le destituant par voie référendaire.
Dans le plus pur style de Rove, l’entreprise Penn, Schoen et Berland Associates a menti sur les résultats prévisionnels et réels du referendum, en soutenant le contraire de ce qui est arrivé, à savoir que Chávez perdrait la consultation avec le même écart que celui avec lequel il l’a de fait gagné [10]. Penn, Schoen et Berland avait des membres au sein de Súmate, qui avait reçu plus de cinquante mille dollars de la NED. Plus encore, comme l’a fait remarquer le New York Times du 24 avril 2002, le directeur de la NED a été l’ex congressiste républicain Vin Weber, figure connue de l’extrême droite qui simultanément faisait du lobbying auprès d’entreprises pharmaceutiques où, comme il a été dit, Rove possédait des actions pour un montant d’un quart de million de dollars.

Fin 2001, dans son livre Cuba Confidentiel : Amour et Vengeance à Miami et La Havane [11], Ann Louise Bardach a révélé le soutien de Rove aux secteurs militaristes de l’exil cubain. Selon Bardach, Rove « a demandé au président de faire plaisir aux tenants de la "ligne dure" comme rétribution pour sa victoire électorale ainsi que celle de son frère ».

En mars 2004, Karl Rove s’est rendu à Miami et a promis aux Cubano-americains une série de mesures contre le régime de Castro, qui inclueraient un durcissement des peines pour ceux qui commercent avec Cuba, des mesures énergiques contre les pays alliés des USA qui sympathisent avec La Havane, et la réduction de vols vers l’île [12].

À la fin juin de l’année passée, Rove, qui en dépit de ne pas avoir terminé ses études, est professeur à l’université du Texas, a corrigé un étudiant qui l’a défié d’expliquer comment le gouvernement américain justifiait la guerre contre l’Irak alors qu’on n’y a pas trouvé d’armes de la destruction massive. Il a rectifié : « Avant tout, la bataille de l’Irak, et non la guerre ». Expliquant que « la guerre » est une guerre progressive contre le terrorisme qui n’a pas de fin, Rove a ainsi confirmé la vocation terroriste du gouvernement de Bush [13].

Meurtres

En juillet 2004, Wayne Madsen indiquait que le 15 septembre 2001, Rove a profité de l’autorisation donnée aux assassinats politiques émise après les attentats contre les Tours Jumelles, pour éliminer le politicien libanais Elie Hobeika. Celui-ci projetait de révéler des preuves irréfutables dont il disposait pour démontrer que le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, l’avait autorisé à massacrer des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants palestiniens, dans les camps de Sabra et Chatila, en 1982. En ce temps, Elie Hobeika était chef des services secrets des forces chrétiennes libanaises qui combattaient les musulmans [14].

En mars 2002, dans une station essence de Sao Paulo, au Brésil, Michael Nasar et son conjoint ont été assassinés ; une manœuvre supplémentaire de Rove pour aider Sharon, car Nassar détenait aussi des informations sur ces massacres. Entre autres choses, les meurtres planifiés par Rove obéissaient à la stratégie de renforcement du soutien des sionistes états-uniens au gouvernement Bush.

Christianisme version Enron

Comme l’a indiqué le théologien protestant Juan B Stam, quand Bush et Rove collaboraient pour la campagne de réélection présidentielle de Bush père, ils ont établi des liens avec le secteur évangélique.
« Tous deux ont manié à la perfection la sémantique de cette sous-culture. Pendant que d’autres candidats examinaient les sujets polémiques, Rove a conseillé à Bush de parler simplement de sa foi. Bush fils se présentait comme "un homme avec Jésus dans son cœur". Quand un journaliste lui a demandé qui était son philosophe socio-politique favori, Bush a répondu : "Jésus, parce qu’il a changé ma vie". Cela correspondait parfaitement à l’individualisme extrême du fondamentalisme et constitue ce qui dans le métalangage de sous-codes évangéliques est appelé "témoignage personnel". »
Stam poursuit : « Dans la bataille sémantique du langage religieux, Bush et Rove ont gagné sans problème, parce qu’ils n’ont pas eu de rivaux. Bush dominait le langage fondamentaliste (et, dans une certaine mesure, ce langage a commencé à le dominer) ».

D’un point de vue exclusivement pragmatique, après les élections présidentielles de 2000, Karl Rove regrettait que l’unique raison pour laquelle Bush n’avait pas obtenu la majorité des votes était qu’il n’avait pas pu mobiliser le quart des électeurs du secteur fondamentaliste chrétien. C’est pourquoi il a accordé une grande importance au développement d’une stratégie pour garantir le vote du fanatisme religieux, bien que sa vie personnelle puisse se résumer à une violation quotidienne de quasi tous les commandements de la foi chrétienne. À cette fin, Rove a tissé un complexe réseau d’alliances et s’est servi de plusieurs personnages, dont Ralph Reed, ex-dirigeant de l’ultra conservatrice Christian Coalition, disposant d’une une vaste expérience comme télévangéliste. Rove l’a recommandé à la tristement célèbre Enron, qui l’a recruté comme consultant, pour un salaire compris entre dix-mille et vingt-mille dollars mensuels.

En 1999, quand la campagne présidentielle de Bush a été officiellement annoncée, Reed a rejoint la liste du républicain sans rompre ses liens avec Enron. Selon Reed, Bush gagnerait les élections grâce à l’aide qu’il recevrait de Dieu. Et comme si ce n’était pas suffisant, les activités de Reed à Enron incluaient la mobilisation des secteurs religieux pour appuyer les demandes de l’entreprise pour la « dérégulation » des services électriques en Pennsylvanie et, partant de là, dans d’autres États.
Un des alliés de Rove dans cette mission a été le catholique Deal Hudson qui, en août 2004, a dû renoncer publiquement à sa participation à la campagne de Bush après qu’on eut découvert qu’il avait été impliqué par le passé dans un cas de harcèlement sexuel contre un de ses élèves.

Traduction pour le Réseau Voltaire : Cyril Capdevielle.

[1Qué pasa, 20 juin 2003.

[2« Histoire criminelle de Rudy Giuliani » par Edgar González Ruiz, Voltaire, 7 septembre 2004.

[3Qué pasa, 13 août 2000.

[4Fortunate Son, George W. Bush and the making of an American President par James H. Hatfield, Saint Martin Press, 1999. Version française intégrale :Le cartel Bush ou l’itinéraire d’un fils privilégié, Éditions Timéli, 2002.

[5All the President’s Men par Carl Bernstein et Bob Woodward, Simon et Schuster, 1974. Éditions française : Les Fous du président, Robert Laffont éd., 1974.

[9« La nébuleuse de l’ingérence "démocratique" » par Thierry Meyssan, Voltaire, 22 janvier 2004.

[10« Les sondages ou les urnes ? », Voltaire, 23 août 2004.

[11Cuba Confidential, Love and vengeance in Miami and Havana par Ann Louise Bardach, Vintage Books, 2003, p. 324.

[12Voir « Le plan Powell pour l’après-Castro », par Arthur Lepic, Voltaire, 16 juin 2004.

[13Answer International Newsletter, mai- juillet 2003.

[14« Karl Rove’s White House "Murder, Inc." » par Wayne Madsen.