Le Hamas doit décider s’il accepte l’idée d’une trêve dont Israël ne veut pas

Le Hamas a déclaré, dimanche 22 juin 2003, qu’il annoncerait sa position sur l’éventualité d’un cessez-le feu, lundi 23. Ismail Abu Shnab, l’un des leaders du mouvement à Gaza, a déclaré qu’« il n’y a pas de réponse définitive pour l’instant. » Le principal point d’achoppement réside désormais dans la durée de la trêve, que le Hamas aimerait voir indéfinie et révocable, tandis que les négociateurs palestiniens et les médiateurs égyptiens la veulent la plus longue possible. Malgré ce problème non résolu, de nombreuses sources, selon Ha’aretz, semblent indiquer que la réponse du Hamas sera positive.
Dimanche, Ariel Sharon a déclaré qu’Israël ne se satisferait pas d’un accord interne palestinien qui remplacerait la guerre contre le terrorisme, et que le seul arrangement acceptable pour Israël serait celui d’un désarmement de toutes les organisations terroristes.
Le général israélien, Amos Gilad, coordinateur du gouvernement pour les activités dans les Territoires, a déclaré que l’idée d’une trêve n’intéressait pas Israël, car elle permettrait au Hamas « de reconstruire ses forces afin, ensuite, d’exécuter des actes encore plus graves, plus de meurtres, des meurtres à une plus grande échelle. » « Nous attendons de l’Autorité palestinienne qu’elle extermine le terrorisme », a-t-il ajouté