Le président Bush a appelé les Palestiniens à choisir de nouveaux dirigeants, « engagés sur la voie de la réforme, de la lutte contre le terrorisme et de la construction de la paix », s’ils veulent obtenir un État.
George W. Bush, qui a consacré la plus grande partie de son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 23 septembre, à défendre l’invasion états-unienne en Irak, a consacré deux paragraphes à sa vision du processus de paix israélo-palestinien, qu’il a placé parmi ses principaux objectifs.
Après avoir appelé à un nouveau leadership en Cisjordanie et à Gaza, il a incité les pays arabes à cesser de financer et de soutenir des organisations terroristes, et demandé à Israël d’« œuvrer pour créer les conditions qui permettront à un État palestinien pacifique d’émerger »
Revenant sur l’Irak, le président états-unien a décrit les subventions qu’il a demandées au Congrès pour la reconstruction du pays comme « le plus grand engagement financier de ce type depuis le Plan Marshall »

[CONTEXTE] Le plan Marshall est souvent présenté comme un plan d’aide à la reconstruction des pays européens, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit en réalité d’une opération de diplomatie politique déguisée en plan d’aide économique. En échange des crédits du plan Marshall, les pays bénéficiaires étaient en effet tenus de mettre en oeuvre des réformes économiques, politiques et mêmes culturelles (par exemple l’envoi de sociologues en mission de productivité aux Etats-Unis), le tout afin d’empêcher la montée des partis communistes nationaux.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« PA leaders ’betraying their cause,’ Bush tells UN », par Melissa Radler, Jerusalem Post, 24 septembre 2003.