Le résultat du retrait est sans aucun doute positif, et pas seulement pour l’amélioration de l’image d’Israël sur le plan international. Nous ne perdrons plus de forces à défendre les colonies et nous serons plus à même de lutter contre le terrorisme palestinien.
Le retrait du secteur de Gaza ne signifie pas que les forces israéliennes n’y reviendront pas si les attentats et les assassinats d’Israéliens continuent. Nous pouvons très bien intervenir par les airs et même y envoyer des troupes pour une période courte et déterminée. L’évacuation des quatre colonies de Samarie du Nord ne signifie pas que nous quittons cette zone, il reste des colonies et l’infrastructure militaire.
Étant donné les développement actuels, il n’est pas impossible que nous voyions se former en Palestine, dans les années à venir, des territoires autonomes contrôlées par des groupes islamistes radicaux au sein de des territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne.
L’édification du mur va se poursuivre car telle est la décision du gouvernement. Toutefois, s’il peut rendre plus difficile l’intrusion de terroristes sur notre sol, il ne permettra pas de se protéger totalement des Palestiniens.
La doctrine de l’armée israélienne est de frapper préventivement les terroristes en cas de nécessité, si d’après les services de renseignement ils se préparent à commettre des attentats.

Source
Vremya Novostyey (Fédération de Russie)

« Израильская армия может вернуться в Газу », par Jonathan Figel, Vremya Novostyey, 14 septembre 2005. Ce texte est adapté d’une interview.