Communiqué du gouvernement israélien sur la Résolution 1701

1. Le Premier ministre a entamé la réunion en exprimant, en son nom et au nom du gouvernement tout entier, ses condoléances et sa solidarité avec le deuil des familles des soldats tombés. Il a transmis ses vœux de rétablissement total et rapide à tous les blessés. « Nous sommes de tout cœur avec les soldats de Tsahal, où qu’ils soient », a-t-il dit.

Le Premier ministre a indiqué avoir rencontré, accompagné du Ministre de la Défense, les familles des soldats enlevés, et les avoir informé de la résolution du Conseil de sécurité et des démarches entreprises par Israël.

2. Les chefs du renseignement militaire et des opérations de l’Etat major ont exposé aux ministres un état des lieux dans le nord, suivi par une analyse des conséquences de la résolution 1701 pour les forces de Tsahal déployées dans le Liban-sud. Le Premier ministre et la ministre des Affaires étrangère ont ensuite passé en revue les clauses de la résolution du Conseil de sécurité en présentant une analyse comparative de ses points essentiels comparé aux objectifs du gouvernement et par le Cabinet sécuritaire au début des hostilités dans le nord.

3. A la fin d’un long débat sur la résolution 1701 et toues ses clauses, le gouvernement a tenu un vote, décidant à une majorité de 24 membres et une abstention de l’approuver comme suit :

« Le gouvernement d’Israël déclare approuver la décision 1701 du Conseil de Sécurité et de l’ONU, et agir selon ses engagements stipulés dans cette décision. (Joint le texte de la résolution en anglais et traduit en hébreu). »

4. Le gouvernement a discuté du problème des éclats de roquettes, de missiles et d’obus tirés par le Hezbollah et tombés en Israël sans exploser, et de la nécessité d’avertir le public de ce problème. Ces éclats se trouvent dans des zones non habitées, dans des zones habitées et mêmes à l’intérieur d’habitations, et constituent un danger de mort. Le gouvernement a pris plusieurs décisions effectives pour en informer la population.

5. Le gouvernement a discuté du financent du conflit miliaire dans le nord, et a pris des décisions concernant le financement d’une partie de ces dépenses. Il a été décidé de réduire de 6% les budgets d’achat de tous les ministères, sauf les budgets destinés à l’aide sociale, aux services essentiels de santé, et aux projets de réhabilitation des municipalités locales.