En 1950, d’importants conflits sociaux en Corée du Sud ainsi que l’opposition intérieure croissante à l’égard du président Syngman Rhee, persuadent le dirigeant nord-coréen, Kim Il Sung, qu’il serait accueilli comme un libérateur s’il tentait de réunifier les deux Corée, séparées depuis la Deuxième Guerre mondiale. Le 25 juin, les troupes nord-coréennes envahissent le Sud, le 27 juin, l’ONU appelle une coalition de 16 pays, dont la France, à aider l’armée sud-coréenne. Le général McArthur réussit à repousser les Nord-coréens au-delà de la frontière mais, dans un élan anti-communiste, le président Truman ordonne de pousser en avant jusqu’à la frontière chinoise afin de renverser le pouvoir communiste de Pyonyang. Pékin intervient alors massivement et écrase les forces alliées. Ne voulant pas risquer un conflit avec la Chine, puissance militaire majeure, ni utiliser l’arme atomique par peur de représailles soviétiques, les USA signent un armistice avec le Nord, en juillet 1953. La guerre aura fait quatre millions de victimes coté coréen et 200.000 parmi les forces alliées.