« Écornifleur émérite, d’habitudes crapuleuses, souteneur de la grosse Margot et camarade des écumeurs de la Maubert », François de Montcorbier, mieux connu sous le nom de son protecteur Guillaume de Villon, est considéré le plus grand poète lyrique du Moyen-âge. En 1455, il avait blessé mortellement, rue Saint-Jacques, un prêtre qui lui avait cherché querelle à propos d’une fille. À la suite de cette affaire, Villon s’était absenté de Paris, rejoignant le bande de brigands « La Fraternité de la Coquille ». Vagabond à travers la France, voleur et détrousseur, grand amateur de ripailles, ce professeur des Écoles de Paris écrit alors des ballades et poêmes dans la langue des truands, chose inédite pour l’époque. Gracié par le roi Louis XI qui l’apprécie, Villon revient à Paris et est à nouveau emprisonné et condamné à mort en 1462 pour avoir blessé un prévot dans une rixe. Dans l’attente de l’exécution, il écrit La Ballade des pendus où il donne voix aux condamnés qui vont mourir sur le gibet. Le 5 janvier 1463, sur insistance royale, la peine de mort est commuée en exil forcé pendant 10 ans. François Villon quitte alors Paris et disparaît sans laisser aucune trace.
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