États
Afghanistan

540 articles


Dans le monde orwellien que dessine l’Otan, les guerres sont des processus permettant de transférer les richesses des peuples vers les tiroirs-caisses des multinationales de l’armement. Cet argent permettra d’acquérir les médias du « monde libre », qui assureront alors la promotion de la guerre en inventant des motifs humanitaires et en cachant les objectifs économiques. Étranges démocraties, où les peuples sont informées sur les conflits par ceux-là même qui y ont intérêt.

Préambule
1. Nous, les pays contribuant à la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) et le gouvernement de la République islamique d’Afghanistan, nous sommes réunis aujourd’hui à Chicago pour réaffirmer notre ferme engagement à l’égard d’un Afghanistan souverain, sûr et démocratique. Dans le droit fil de la stratégie que nous avons adoptée au sommet de Lisbonne, la mission de la FIAS se terminera d’ici à la fin de 2014. Mais l’Afghanistan ne se retrouvera pas seul ensuite : nous réaffirmons que (...)

Les alliés vont pouvoir se retirer d’Afghanistan, la mission est accomplie. Prétextant la guerre au terrorisme, les puissances coloniales sont parvenues à mettre en place un gouvernement à leur main. Mais une telle opération coûte cher : le régime est protégé par 120 000 soldats, pour deux tiers états-uniens. Il est temps pour ce système politique illégitime d’assurer par lui même son maintien au pouvoir. Les États-Unis se contenteront désormais d’administrer leurs bases militaires et de faire payer la facture de la police par leurs « alliés » européens.

À l’occasion du sommet de l’OTAN de Bucarest en 2008, le président Dmitry Medvedev avait offert de remettre à disposition les lignes ferroviaire russes pour assurer le transport depuis ou vers l’Europe du matériel non militaire en provenance ou en direction d’Afghanistan.
Le 5 avril 2012, Alexandre Grouchko, le vice-ministre russe des Affaires étrangères qui devrait devenir dans les prochains jours représentant permanent de la Russie auprès de l’OTAN, a déclaré dans un entretien à Ria-Novosti que ce (...)

Deux importants projets de gazoducs sont aujourd’hui concurrents pour alimenter à l’avenir le Pakistan, l’Inde et la Chine. L’un part d’Iran tandis que l’autre puise dans les réserves du Turkménistan. Ce dernier est promu par un groupe israélien et est soutenu par la secrétaire d’État Clinton. Pour Dinucci une attaque contre l’Iran pourrait permettre de stopper le projet iranien, qui pour l’instant a l’avantage. Reste à savoir si les dirigeants US sont toujours véritablement en phase avec cette stratégie, comme le montrent les récentes prises de position du secrétaire à la Défense Leon Panetta.

Une photographie des années 80 a provoqué un vif émoi à Washington après sa publication par plusieurs médias. C’est par erreur que l’on a cru y reconnaître Jalaluddin Haqqani aux côtés du président Ronald Reagan.
Début septembre 2011, les services de renseignement militaire US ont été informés de la préparation par Jalaluddin Haqqani d’un attentat d’importance en Afghanistan. Pour l’empêcher, ils ont sollicité l’aide de leurs homologues pakistanais. Ces efforts sont restés vains et le 11 septembre (date (...)

La tendance générale
La défaite états-unienne en Afghanistan
Les événements en Afghanistan et leur écho dans les couloirs du Capitole lèvent le voile sur des négociations secrètes entre l’administration Obama et les Taliban, qui auraient commencé avant même l’exécution du chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. Ces pourparlers ont été précédés par la satisfaction par Washington de conditions posées par les adjoints du mullah Omar, portant essentiellement sur l’arrêt des recherches internationales, cautionnées par (...)

Pour Peter Dale Scott, il ne sert à rien de se lamenter sur le développement de la culture des drogues en Afghanistan et sur l’épidémie d’héroïne en mondiale. Il faut tirer des conclusions des faits établis : les Talibans avaient éradiqué le pavot, l’OTAN en a favorisé la culture ; l’argent des drogues a corrompu le gouvernement Karzai, mais il est surtout aux Etats-Unis où il a corrompu les institutions. La solution n’est donc pas à Kaboul, mais à Washington.

Les forces US en Afghanistan doivent commencer leur retrait au 1er juillet, de manière à avoir quitté le pays le 31 juin 2011, si l’on se réfère à l’engagement solennel du président Obama.
Cependant, dans un entretien au Financial Times , le docteur Henry Kissinger a indiqué que ce calendrier devrait être revu en fonction des réalités de terrain et que l’opinion publique doit se préparer à une guerre beaucoup plus longue.
Cette déclaration s’inscrit dans une campagne de soutien à la guerre en (...)

En visite à Washington, le 13 mai 2010, le président afghan Hamid Karzai a évoqué les incroyables ressources minières de son pays, estimées selon lui entre 1 000 et 3 000 milliards de dollars, qui en ferait potentiellement un des plus riches du monde.
Depuis longtemps, les géologues estimaient hautement probable la richesse du sous-sol afghan, jadis exploité pour ses pierres précieuses. Dès le début de l’invasion anglo-saxonne, le ministère états-unien de l’Intérieur et le gouvernement britannique (...)

Le président afghan Ahmid Karzai a effectué une visite fructueuse à la Maison-Blanche.
Washington a finalement accepté que des Talibans —qu’il combat officiellement— puissent être intégrés dans le gouvernement de Kaboul. Cette décision devrait être arrêtée lors de la Loya Jirga (grande assemblée) convoquée le 29 mai.
Plus surprenant : les négociations avec les ennemis d’hier seront conduites par Hamed Wali Karzai, demi-frère du président.
Hamed Wali Karzai avait joué un rôle important pour structurer les (...)

La Commission parlementaire canadienne sur la mission en Afghanistan a auditionné le Canadien Malgarai Ahmadshah, dit Pasha, le 14 avril 2010.
M. Ahmadshah, fut traducteur des forces armées canadienne à Kandahar de juin 2007 à juin 2008. Il a témoigné de ce que les militaires canadiens avaient maquillé, arrêtaient n’importe qui, et transféraient leurs prisonniers au NDS afghan pour qu’il les torture.
Malgarai Ahmadshah a admis ne pas avoir été témoin oculaire de ce qu’il rapportait, mais se fonder (...)

La Commission canadienne d’examen des plaintes contre la police militaire (CEPPM) a en définitive auditionné Richard Colvin, six heures durant, le 13 avril 2010. Le Parti conservateur a vainement multiplié les embuches pour empêcher le diplomate de sortir de la réserve exigée par son statut.
M. Colvin, qui fut 18 mois en poste à Kandahar en 2006-07, a confirmé le témoignage qu’il avait livré à la Commission parlementaire sur la mission en Afghanistan, le 5 octobre 2009. Selon lui, tous les prisonniers (...)

Le général McChrystal, qui avait créé des escadrons de la mort pour éliminer les cibles désignées par le vice-président Cheney, ne supporte plus le système qu’il a mis en place. Désormais commandant en chef en Afghanistan, il voit sa stratégie actuelle perturbée par des interventions secrètes des Forces spéciales qui lui échappent. Il plaide maintenant pour une réorganisation du système. Non par vertu, mais pour regagner son autorité.

Articles les plus populaires

Les victimes ignorées des guerres de l’Occident

« L’attentat d’Islamabad, c’est le 11-Septembre du Pakistan »