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Le président russe Vladimir Poutine a reçu, le 22 octobre 2019 à Sotchi, son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan. Les entretiens se sont prolongés durant cinq heures. Ils ont porté à la fois sur les relations commerciales bilatérales et sur l’opération turque « Source de paix » en Syrie.
La livraison du système de défense anti-aérienne S-400 s’est déroulée à temps et sans incident. La construction de la centrale nucléaire civile d’Akkuyu ainsi que du gazoduc Turkish Stream se poursuivent normalement.
Les (...)

Le président Recep Tayyip Erdoğan a réagi au début du démantèlement de l’arsenal nucléaire US sur son sol en annonçant l’intention de la Turquie de s’en procurer elle-même. C’est à la fois légitime face à la menace nucléaire israélienne et un pas dans la pire des directions.

Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, et le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Putin, sont convenus des points suivants :
1. Les deux parties réaffirment leur attachement à la préservation de l’unité politique et de l’intégrité territoriale de la Syrie et à la protection de la sécurité nationale de la Turquie.
2. Elles soulignent leur détermination de combattre le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations et de contrecarrer les projets (...)

1. Les États-Unis et la Turquie réaffirment les liens qui les unissent en tant que membres de l’OTAN. Les États-Unis comprennent les préoccupations légitimes de la Turquie concernant la sécurité de sa frontière sud.
2. La Turquie et les États-Unis conviennent que les conditions sur le terrain, en particulier dans le nord-est de la Syrie, requièrent une coordination plus étroite fondée sur des intérêts communs.
3. La Turquie et les États-Unis restent déterminés à protéger contre toute menace les (...)
Tout ce que l’on vous cache sur l’opération turque « Source de paix » (3/3)
L’invasion turque du Rojavapar
Thierry Meyssan

Si la communauté internationale craint publiquement la brutalité de l’intervention turque au Nord de la Syrie, elle se félicite officieusement de cette intervention, seule et unique solution à un retour de la paix dans cette région. La guerre contre la Syrie se termine par un crime de plus. Reste encore à déterminer le sort des mercenaires étrangers d’Idleb, des jihadistes enragés au cours de huit ans d’une guerre particulièrement sauvage et cruelle.

Le président Donald Trump s’est entretenu par téléphone avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan. Les deux hommes sont convenus que l’armée turque ne prendrait pas Aïn al-Arab, une ville frontalière connue en Occident sous son nom allemand (et non pas kurde) de Kobané et devenue un symbole.
Fin 2015, une bataille avait opposé les YPG à Daesh en direct devant les caméras de télévision située de l’autre côté de la frontière syro-turque. La ville avait été largement détruite et Daesh s’était retiré. (...)

Plusieurs membres de l’Otan pleurent toutes les larmes de leur corps sur le sort des Kurdes masquant ainsi qu’ils ont validé à l’avance l’opération « Source de paix ». Pour lever les doutes, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, est venu en personne à Ankara, trois jours après le début des combats, apporter le soutien de l’Otan à la Turquie.
Tout ce que l’on vous cache sur l’opération turque « Source de paix » (1/3)
La généalogie de la question kurdepar
Thierry Meyssan

La communauté internationale unanime multiplie les condamnations de l’offensive militaire au Rojava et assiste impuissante à la fuite de dizaines de milliers de Kurdes, poursuivis par l’armée turque. Cependant nul n’intervient, considérant qu’un massacre est peut-être la seule issue possible pour rétablir la paix, compte tenu de la situation inextricable créée par la France et des crimes contre l’humanité commis par les combattants et les civils kurdes.

Le président Emmanuel Macron a réuni un Conseil de défense au PC Jupiter de l’Élysée, le 13 octobre 2019 en fin de soirée, pour statuer sur les forces militaires et civiles positionnées au Nord de la Syrie .
• En secret, le président Macron avait ajouté huit bases militaires à celle déjà implantée par le président Hollande. Toutes les neuf sont illégales au regard du droit international. Elles avaient pour mission de soutenir le démantèlement de la Syrie et la création d’un nouvel État, le « Rojava » (...)

L’objectif ultime de l’Opération Source de paix, lancée le 9 octobre 2019 face aux menaces terroristes multidimensionnelles émanant de la Syrie contre notre sécurité nationale, est d’assurer la sécurité de nos frontières, de neutraliser les terroristes de la région et de sauver le peuple syrien de l’oppression des terroristes.
Malgré cela, certains pays et cercles ont formulé un certain nombre d’allégations et de commentaires, ayant également été repris dans divers médias internationaux.
L’Opération est (...)

Ce vendredi (11 octobre 2019), le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est rendu en Turquie pour discuter de la préparation de la réunion des dirigeants des pays de l’OTAN qui se tiendra en décembre prochain à Londres, à l’occasion du 70e anniversaire de l’Organisation. M. Stoltenberg a rencontré le président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Ensemble, ils ont évoqué l’adaptation continue de l’Alliance et la situation en matière de sécurité dans la région. Lors de son entrevue avec le ministre des (...)

D’ordre de mon gouvernement, je tiens à vous communiquer le texte de la déclaration publiée par le Ministère syrien des affaires étrangères et des émigrés au sujet des concentrations de troupes à la frontière syro-turque :
« La République arabe syrienne condamne dans les termes les plus énergiques les déclarations irréfléchies et les intentions hostiles du régime turc, ainsi que les concentrations de troupes à sa frontière, qui constituent une violation flagrante du droit international et des résolutions (...)

L’opération turque à la frontière syrienne a débuté dès l’annonce du soudain retrait des troupes d’occupation états-uniennes.
Rappelons qu’en 1998, le président Hafez el-Assad avait accordé aux Turcs le droit de poursuivre dans cette bande de 30 kilomètres de profondeur les artilleurs du PKK qui les menaçaient.
La presse présente l’opération d’Ankara comme comportant le risque d’un massacre des Kurdes en général, oubliant que de nombreux Kurdes occupent des fonctions importantes dans l’appareil d’État turc. (...)

Lors de la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année législative du parlement turc, le président Recep Tayyip Erdoğan a présenté son plan de relocalisation de 2 millions de réfugiés syriens, conformément à ce qui avait déjà fuité il y a quatre ans.
Il a indiqué qu’après avoir été hébergés par la Turquie, le moment était venu de rapatrier les réfugiés en garantissant leur sécurité. Une zone de sécurité de 30 kilomètres de profondeur en territoire syrien serait placée sous la co-responsabilité de l’armée turque. 1 (...)

Les informations faisant état de la signature par l’administration chypriote grecque d’accords avec la société française Total et la société italienne ENI aux fins de l’exploration en mer des hydrocarbures du prétendu « secteur d’exploration no 7 » de la zone économique exclusive, que ladite administration a délimité unilatéralement au mépris des droits légitimes des Chypriotes turcs sur l’ensemble de l’île, montrent que l’administration chypriote grecque ne comprend pas notre détermination, malgré toutes nos (...)

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