Le président iranien Mohammed Khatami a inauguré, mardi 16 septembre 2003, la mise en route de la centrale électrique de Fars. Lors de la cérémonie, le président Khatami a appelé à une consommation optimale d’énergie, qui dépasse parfois la norme. Il a ensuite souligné les réalisations iraniennes dans le développement des ressources liées à l’eau et a indiqué que des projets étaient en cours de réalisation pour la construction de 70 barrages, dont 5 dans la province de Fars.
Selon lui, l’Iran doit consolider son potentiel économique et scientifique, malgré les remontrances dont est victime Téhéran. La centrale électrique de Fars devrait augmenter la production nationale d’électricité de plus de 1000 megawatts. Elle fonctionne principalement au gaz naturel.
Les équipements ont été fournis par l’Allemagne, la Corée du Sud, l’Espagne, la Chine, l’Autriche et un certain nombre d’autres pays. Selon le ministre de l’Énergie iranien, Habibollah Bitaraf, la priorité est désormais au développement de ce type de centrales, dont les avantages sont notamment la réduction de la pollution atmosphérique et une consommation optimale d’énergie. Il a ajouté que les 13 centrales thermiques et les 5 hydro-électriques ont ajouté l’année dernière, 2600 Megawatts aux capacités de production iraniennes, qui ont ainsi atteint 30 600. Le principal problème de l’Iran, a-t-il conclu, est de ne pas réussir à attirer suffisament de capitaux étrangers dans ce secteur.

« President Khatami inaugurates combined cycle power plant in Fars », IRNA, 16 septembre 2003.