La Jordanie mène ses propres négociations avec Israël pour obtenir la libération de ses prisonniers, loin du Hezbollah

Le porte-parole du gouvernement jordanien, Asma Khader, a déclaré, mardi 11 novembre 2003, que la libération de prisonniers jordaniens actuellement détenus en Israël, n’avait pas été confirmée, et que le ministère des Affaires étrangères continuait de négocier avec son interlocuteur israélien.
Des responsables du gouvernement avaient indiqué la semaine passée qu’Israël pourrait libérer 25 prisonniers dans un délai bref. Le ministère s’est engagé dans des négociations avec le gouvernement israélien pour cette libération, qui ne concerne qu’une partie des 81 Jordaniens détenus en Israël.
D’après l’AFP, l’ambassadeur israélien en Jordanie, Yacov Hadas Handelsmen, a indiqué que cette libération était à l’étude mais qu’aucune décision n’avait encore été prise. Il a ajouté que l’acceptation conditionnelle par Israël d’un échange de prisonniers avec le Hezbollah libanais n’incluait pas des détenus jordaniens, puisqu’il n’y a pas de « liens » entre les deux négociations.
Ces propos contredisent les déclaration du leader du Hezbollah, le cheikh Hassan Nasrallah, qui a déclaré que des prisonniers jordaniens feraient partie de l’accord d’échange avec Israël. D’après des officiels jordaniens, le gouvernement mène des négociations distinctes avec les autorités israéliennes afin d’obtenir cette libération.
D’après Asma Khader, le gouvernement n’est pas en relation avec le « groupe chiite » sur ce sujet.