Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a menacé, vendredi 21 novembre 2003, de frapper au cœur d’Israël, en cas d’attaque de la part de ce dernier contre le Liban ou la Syrie. Depuis plusieurs semaines, l’hypothèse d’une frappe israélienne contre ces deux pays est en effet devenue une menace bien réelle.
Il s’est également déchaîné contre la politique des États-Unis, qu’il a rendue responsable des récents attentats dans la région. Selon lui, la politique états-unienne dans la région est d’ailleurs assimilable à celle d’Israël, pays qu’il a voué à la « disparition ».
« Les États-Unis constituent une menace sérieuse à la stabilité et à la sécurité de la région », a poursuivi le cheikh Nasrallah, comparant l’occupation de l’Irak à celle des territoires palestiniens. Il s’est enfin solennellement engagé à obtenir « la libération des détenus dans les prisons israéliennes, quel que soit le résultat des négociations » en cours entre son mouvement et Israël en vue d’un échange de prisonniers, parmi lesquels une vingtaine de Libanais.
« En cas d’échec des négociations, nous ferons tout pour obtenir la libération de nos détenus », a-t-il dit.

Source
L&8217;Orient Le Jour (Liban)

« Le chef du Hezbollah menace de frapper au cœur d’Israël », L’Orient Le Jour, 24 novembre 2003.