Comme ses collègues du cabinet Benador Associates, Max Boot dénonce l’échange conclu entre le gouvernement Sharon et le Hezbollah : 429 libérations contre 1 Israélien. L’événement est ressenti comme une humiliation par les commentateurs sionistes. Cette campagne contre Ariel Sharon apparaît bien mystérieuse aux observateurs non initiés : on ne sait toujours pas de quels secrets l’otage israélien était détenteur pour que Tel-Aviv l’achète au prix fort pour l’incarcérer.
Le scandale de la Commission Hutton, qui a lavé plus banc que blanc le Premier ministre qui l’avait nommée, conduit les Britanniques à s’interroger sur ce type d’enquête. Dans le Guardian, l’ancien ministre travailliste Michael Meacher propose qu’on institue un corps de magistrats susceptible de composer les prochaines commissions « indépendantes » de manière à en finir définitivement avec cette mascarade des juges de complaisance.
Le secrétaire à la Sécurité de la Patrie, Tom Ridge, assure dans USA Today que le travail de son ministère a rendu les États-Unis plus sûrs. Avec une naïveté rafraîchissante, il note que le plus grave problème avec les terroristes étrangers, c’est qu’ils ne se présentent pas comme tels et n’hésitent pas à mentir sur leur identité et leurs intentions en entrant aux États-Unis. Heureusement, la biométrie, elle ne ment pas. C’est pourquoi, le département de la Sécurité de la Patrie a mis en place un système de relevé biométrique aux frontières. L’efficacité de ce système titanesque se mesure en ce qu’il a permis d’arrêter plusieurs dizaines de délinquants. Mais aucun terroriste. D’ailleurs, il reste à Tom Ridge à expliquer ce qu’est un terroriste et pourquoi c’est un étranger.
La paranoïa dont souffrent les États-Unis empire chaque jour et détruit progressivement tous les contre-pouvoirs démocratiques. Norman Ornstein alerte les lecteurs du New York Times sur la paralysie de la démocratie qui surviendrait si le Congrès était attaqué par des terroristes. D’autant qu’en l’absence de quorum, il ne pourrait plus se réunir. Il propose donc que l’on modifie la Constitution afin que des suppléants puissent être nommés pour prévenir toute vacance du pouvoir législatif. À aucun moment, il ne s’interroge sur la légitimité de suppléants « nommés » pour prendre la relève. Cette solution est sensée représenter une alternative aux récentes propositions du général Tommy Franks. Le vainqueur de l’Afghanistan préconise de transférer tous les pouvoirs à l’armée, si un nouveau 11 septembre survenait. Mais les deux solutions se rejoignent : elles affichent la fin de la démocratie.
Dans le prolongement de ses collègues du cabinet de relations publiques Benador Associates, Max Boot dénonce dans le Los Angeles Times l’échange conclu entre le gouvernement Sharon et le Hezbollah : 429 Palestiniens contre 1 Israélien. L’événement est ressenti comme une humiliation par les commentateurs sionistes. Cette campagne, contre Ariel Sharon par ceux qui l’ont toujours soutenu, apparaît bien mystérieuse aux observateurs non initiés : on ne sait toujours pas de quels secrets l’otage israélien était détenteur pour que Tel Aviv l’achète au prix fort pour l’incarcérer.
Enfin, Shlomo Avineri s’inquiète dans l’International Herald Tribune de l’accès de jacobinisme dont souffre la France. Il interprète l’interdiction du voile islamique comme une manifestation de totalitarisme. Cependant, il assimile à tort cette intolérance à la laïcité et condamne donc cette dernière comme inadaptée à régler la question des religions minoritaires.
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