Dans les prochains jours, la Cour internationale de justice va entendre des auditions pour statuer sur la légalité de la barrière israélienne, mais elle a déjà fourni des indications sur la sentence qu’elle prononcera sans doute puisqu’elle affirme que la clôture est construite dans les « territoires palestiniens occupés ». Cette appellation est celle qu’utilise l’Assemblée générale des Nations unies et il s’agit du terme développé par la propagande arabe anti-israélienne, une part de l’histoire fictive arabe.
En effet, Israël a un droit réellement valide de détenir ces terres, aussi bien historiquement que légalement, mais la Cour a déjà montré son biais analytique sur cette question. Le texte fréquemment utilisé pour tenter de faire croire qu’Israël occupe illégalement ces territoires est la quatrième Convention de Genève, mais cette dernière ne s’applique pas car Israël n’a pas pris les territoires d’un État souverain. Elle les a pris à un État qui les occupait illégalement.
En 1948, le Royaume-Uni a abandonné son mandat sur un territoire qui était présenté depuis 1922 comme le foyer national juif. L’ONU décida la partition du territoire en un État arabe et un autre juif et les juifs acceptèrent, à la différence des Arabes qui lancèrent une offensive croyant pouvoir nous détruire. Les juifs résistèrent, mais la Jordanie prit possession de la Judée et de la Samarie. En 1967, les Arabes nous firent à nouveau la guerre pour nous annihiler, mais ils échouèrent à nouveau et c’est à ce moment-là que nous avons pris ces territoires. Nous avons proposé de les rendre en échange de la reconnaissance d’Israël et de la paix, mais la Ligue arabe s’y est opposée.
La résolution 242 de l’ONU qui a suivit la guerre de 1967 prévoît qu’Israël évacue des territoires capturés pour obtenir des frontières sûres et reconnues. Les Arabes ont voulu amender le texte et demander qu’Israël évacue tous les territoires capturés, ce qui a été refusé. C’est pourtant sur leur version du texte que s’appuie leur propagande exigeant un retour aux frontières de 1967. La Cour de justice internationale doit en tenir compte et refuser de devenir un outil de propagande politique.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« A brief to the international court », par Shmuel Katz, Jerusalem Post, 24 février 2004.