La guerre d’Irak a amené deux réalisations militaires, une stratégique, une opérationnelle.
Le succès stratégique est la fin de l’endiguement de l’Irak qui nécessitait une grande présence militaire avec des effets douteux. L’occupation de l’Irak est temporaire contrairement à l’endiguement qui nécessitait une présence interminable. Le second grand bénéfice de la fin de l’endiguement est la fin de la colère que provoquait la présence états-unienne dans le monde musulman. Enfin, la politique d’endiguement affectait les Irakiens et Saddam Hussein pouvait instrumentaliser leur souffrance pour sa propagande.
Le succès opérationnel, c’est la destruction de l’armée du Mehdi sans provoquer une insurrection chiite. Il n’y a pas eu de protestations sur les moyens employés et une menace contre un Irak démocratique a été éliminée.

Source
Los Angeles Times (États-Unis)

« What’s Going Right in Iraq », par Frederick W. Kagan, Los Angeles Times, 24 octobre 2004. Ce texte est issu d’une série de tribunes d’auteurs favorables à la guerre contre l’Irak concernant, selon eux, les éléments positifs du conflit.