Dans un rapport, publié le 2 juin 2009 à Londres, le Centre for Economics and Business Research (CEBR) indique que l’Alena (Canada, États-Unis, Mexique) et l’Union européenne ne parviennent plus à produire la majorité du PNB mondial.

La communauté transatlantique représentait 60 à 64 % de l’économie mondiale à son apogée, dans la période 1995-2004. Elle ne représentera que 49,4 % en 2009. La chute devrait se poursuivre, pour tomber à 45 % en 2012 [illustration : la part de l’économie occidentale dnas le PNB mondial].

Selon le célèbre institut britannique de recherche, cette tendance —prévue de longue date— s’est soudainement accélérée avec l’effet combiné de la crise économique aux États-Unis et de l’extraordinaire résistance de l’économie chinoise (devenue la seconde du monde).

La décadence économique de la communauté transatlantique est si forte qu’elle provoque une baisse du PNB mondial de 1,4 %, une situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. C’est la bonne santé de l’économie chinoise qui permet d’éviter l’effondrement du cours des matières premières et devrait même favoriser leur forte hausse d’ici trois ans.