Après avoir déjà passé bientôt onze ans en prison, Antonio Guerrero, Fernando González, Gerardo Hernández, Ramón Labañino y René González continuent d’être les victimes des manipulations des groupes de la maffia anti-cubaine installée aux États-Unis, qui cherchent par tous les moyens à prolonger leurs souffrances et les utilisent comme une arme de chantage.

L’arrogance de l’empire ne doit pas nous empêcher de voir les choses clairement. Comme viennent de le dire publiquement trois dirigeants d’importants mouvements de solidarité des États-Unis, Alicia Jrapko, Gloria La Riva y Andrés Gómez, notre arme fondamentale, pour obliger ceux qui n’ont pas encore compris à raisonner correctement sur ce cas, doit être la mobilisation sociale et politique active en faveur de la libération des Cinq.

La Cour Suprême s’est limitée à traduire la volonté du gouvernement des États Unis. Qui a intérêt à utiliser la liberté des Cinq comme un moyen de chantage contre Cuba ? Pensent-ils ainsi pouvoir accumuler des munitions pour briser l’intégrité et les principes du gouvernement et du peuple cubains ? S’ils croient cela possible, il est évident qu’ils n’ont pas compris les leçons de l’histoire.

Le fait que la Cour Suprême ait refusé de rouvrir le dossier des Cinq, malgré la grande quantité d’avis impartiaux de caractère juridique et politique qui appuyaient cette révision, démontre simplement à quel point il est illusoire de parler de séparation des pouvoirs dans ce que l’on nomme la démocratie bourgeoise.

Pour ceux qui tiennent le pouvoir entre leurs mains, les autres êtres humains ne sont que des objets manipulables et ils les manipulent toujours en fonction de leurs propres intérêts. C’est ce qui se produit pour les Cinq cubains injustement emprisonnés, mais également pour de nombreuses autres victimes du pouvoir impérial dans le monde entier.

On doit se rappeler qu’ils viennent de libérer de véritables espions qui avaient agi sur le territoire des États-Unis, après qu’ils aient été détectés, jugés et sanctionnés, une décision qui répondait de manière évidente à leur engagement politique avec ceux qui avaient patronné cet espionnage. Pendant ce temps, les Cinq, pour lesquels il a été impossible de prouver cette accusation, continuent d’être soumis à des peines de prison imméritées.

Comme l’a dit Ricardo Alarcon, le président du Parlement cubain, la réponse doit être la multiplication des réclamations faites au gouvernement nord-américain et à son président Barack Obama de mettre purement et simplement en liberté ces cinq cubains qui n’auraient jamais dû être emprisonnés.

L’injustice manifeste et démontrée doit se convertir en un moteur propulseur d’actions sociales, politiques, publiques et massives jusqu’au cœur même de l’empire. Il faut brandir les drapeaux de la conscience et de la vérité, partout où il y a des personnes honnêtes et sensibles, car la solidarité active sera notre arme fondamentale pour vaincre l’arrogance impériale et pour parvenir à transformer ce revers en victoire, au nom des Cinq et de la dignité de tous les êtres humains.

Source
Agence Cubaine de Nouvelles
L’Agence Cubaine de Nouvelles (ACN) est une division de l’Agence d’information nationale (AIN) de Cuba fondée le 21 mai 1974.

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