À Milan en Italie, au théâtre Diana, la bonne société locale se presse pour entendre chanter le ténor Patrici. En pleine représentation, le chef de la police Gasti, célèbre pour avoir violemment réprimé la contestation sociale, se lève soudain et quitte la salle. 5 minutes plus tard une bombe explose, faisant de nombreux morts et blessés. L’émotion est forte et quand on apprend que l’attentat est l’œuvre d’un groupe anarchiste qui visait Gasti, la réprobation est unanime, même parmi les syndicats ouvriers. Lors du procès, en mai 1922, il apparaît que le groupe était manipulé par Gasti lui-même, la bombe ayant même été fabriquée par un faux militant, policier de son vrai métier. L’attentat sert de prétexte à une répression généralisée contre les anarchistes. Gasti admettra en 1938, à demi-mot, sa responsabilité dans l’attentat ; mais se justifiera : « Il s’agissait d’avoir un prétexte pour frapper et imposer notre ordre nouveau, les victimes m’importent peu, c’est l’objectif qui compte ».
Réseau Voltaire |
Réseau Voltaire
Voltaire, édition internationale
Focus En bref Controverses Veille documentaire Fil diplomatiqueLagarde, Christine


La faillite du Liban a été délibérément provoquée par le FMI de Christine Lagarde

L’armée polonaise sous protectorat germano-US

Christine Lagarde pratique la numérologie

Grèce : Christine Lagarde reprend du service pour l’industrie de Défense US
suite
Libye


Narration et réalité de la crise libyenne

La candidature de Saïf el-Islam Kadhafi rétablie

La candidature de Saïf el-Islam Kadhafi rejetée

Saif el-Islam Kadhafi et Khalifa Haftar candidats à la présidentielle libyenne
suiteStrauss-Kahn, Dominique


DSK bientôt libre

Marc Georges sur les conséquences intérieures de l’affaire DSK

Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK

André Bellon sur l’affaire DSK
suite
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter