Un collectif d’organisations écologistes a publié, le 28 avril, à Athènes, une déclaration commune sur l’impact environnemental de la guerre. Le bombardement de complexes pétroliers et chimiques provoque des nuages toxiques qui ne sont pas seulement dangereux pour les populations serbes et pour celles des Balkans, mais aussi pour l’Autriche, la Hongrie et l’Italie. Surtout, l’usage d’uranium recyclé par les missiles de l’OTAN disperse des particules radioactives qui peuvent contaminer les personnes se trouvant à proximité des cibles.