Le tapage orchestré par les dirigeants de l’Alliance autour de l’inculpation des cinq dirigeants yougoslaves par le TPI avait pour but principal de justifier leur action et d’annihiler toute possibilité de retour à une voie négociée. Mais il avait aussi pour objet de masquer l’instruction, conduite par Louise Arbour, à leur encontre. En effet, un millier de juristes américains, argentins, britanniques, canadiens, grecs et suisses ont déposé trois plaintes contre les principaux chefs de l’OTAN (Bill Clinton, Madeleine Albright, William Cohen, Javier Solana, etc.) pour " crimes de guerre ". L’instruction en cours porte sur les incriminations d’assassinat de centaines de civils, emploi d’armes prohibées, destructions de biens collectifs injustifiée d’un point de vue militaire, bombardements d’objectifs civils incluant des écoles et des hôpitaux, etc. (D’après National Post.)