(...) Au XXe siècle, le drapeau américain et l’uniforme américain ont
représenté quelque chose d’exceptionnel dans l’histoire. Notre pays a
acquis un grand pouvoir et nous avons utilisé ce pouvoir au service de
la liberté de l’être humain. Des Américains ont libéré des continents
et des camps de concentration. Les forces armées des Etats-Unis ont
humilié des tyrans et libéré des pays qui se battaient auparavant
contre nous. Notre pays a pris la tête d’une grande alliance contre un
empire communiste jusqu’à ce que celui-ci disparaisse et que ses
captifs soient libres. Les anciens combattants des Etats-Unis ont tous
joué un rôle dans cette grande épopée empreinte de persévérance et de
courage. Des peuples et des pays du monde entier sont dans une
meilleure situation grâce à vos services.
L’an dernier, à l’occasion de la Journée des morts au champ d’honneur,
j’ai visité un cimetière militaire de Normandie et j’ai vu la tombe de
l’un des fondateurs de la Légion américaine, le général Théodore
Roosevelt. Lorsqu’il a débarqué avec les premiers membres de son unité
le jour du débarquement, lui et ses hommes se sont trouvés dans une
zone différente de la plage "Utah Beach" de celle à laquelle ils
s’attendaient. Il s’est vite rendu compte de la situation et a fait
venir toute une division dans cette nouvelle zone. Relevant le défi
que représentait cette situation de manière à en tirer parti, il a
déclaré : "Nous commencerons la guerre d’ici."
Eh bien, un grand défi s’est présenté aux Etats-Unis le 11 septembre
2001. Des ennemis qui avaient comploté pendant des années ont mené à
bien leurs missions d’assassinat sur notre sol. Ce fut un jour de
souffrance et de douleur. Ce fut aussi un jour de décision pour notre
pays. En tant que peuple uni et résolu, les Etats-Unis ont déclaré :
"Nous commencerons la guerre d’ici."
Dans cette première guerre du XXIe siècle, les Etats-Unis et tous les
pays libres font face à une nouvelle menace et luttent contre un
nouvel ennemi, un réseau mondial de terroristes qui jouit du soutien
de gouvernements dévoyés. Nous avons vu la main de l’ennemi terroriste
dans les attaques contre notre pays. Nous avons vu l’oeuvre meurtrière
des terroristes à Bali, à Mombasa, à Riyad, à Djakarta, à Casablanca.
En un seul jour la semaine dernière, nous avons de nouveau vu la
nature véritable des terroristes. A Bagdad, ils ont attaqué un symbole
du monde civilisé, le quartier général de l’Organisation des Nations
unies, et tué des hommes et des femmes qui étaient là pour apporter
une aide humanitaire à la population irakienne. Ils ont tué un
représentant spécial de l’ONU, Sergio Vieira de Mello (Brésil), qui
jouissait du respect de tous.
Le même jour à Jérusalem, un terroriste a assassiné 21 innocents qui
se trouvaient dans un autobus, notamment de jeunes enfants et cinq
Américains.
L’objectif des terroristes est de semer le chaos et de faire naître la
crainte en tuant un nombre de plus en plus important de personnes. Ils
défendent leur cause en sacrifiant des innocents. Ils célèbrent
l’assassinat de femmes et d’enfants. Ils attaquent le monde civilisé
parce qu’ils portent une haine profonde à ses valeurs. Ils haïssent la
liberté, la tolérance religieuse, la démocratie et l’égalité des
sexes. Ils haïssent les chrétiens, les juifs et tous les musulmans qui
ne partagent pas leurs idées étroites et empreintes de violence.
Aucun pays ne peut être neutre dans la lutte entre la civilisation et
le chaos. Tous les pays qui sont du côté de la liberté et de la valeur
de la vie humaine doivent condamner le terrorisme et agir contre le
petit nombre de ceux qui veulent détruire les espoirs de maintes
personnes.
Parce que les Etats-Unis incarnent la liberté, la tolérance et les
droits de tous, les terroristes prennent pour cible notre pays. Ces
dernières décennies, ils sont devenus plus audacieux, croyant que
s’ils frappent durement les Etats-Unis, notre pays fera marche
arrière. Il y a cinq ans, l’un des terroristes a déclaré qu’une
attaque pouvait faire fuir les Etats-Unis en moins de vingt-quatre
heures. De nos jours, ils apprennent quelque chose de différent. Les
terroristes n’ont pas vu les Etats-Unis fuir ; ils les ont vus
s’avancer. Ils ont vu les armées de libération entrer dans Kaboul et
dans Bagdad.
Les terroristes ont vu des convois de chars aller à toute allure, des
avions vrombir dans les cieux et les forces spéciales effectuer des
raids au milieu de la nuit. Parfois, la justice les a trouvés avant
même qu’ils ne s’en rendent compte. Nous avons adopté une nouvelle
stratégie pour cette nouvelle forme de guerre. Nous n’attendrons pas
que des ennemis connus nous attaquent de nouveau. Nous les
attaquerons, eux et leurs camps ou grottes, partout où ils se cachent
avant qu’ils frappent un plus grand nombre de nos villes et qu’ils
tuent un plus grand nombre de nos concitoyens. Nous ferons tout ce qui
est en notre pouvoir pour priver les terroristes des armes de
destruction massive avant qu’ils puissent commettre des assassinats
sur une échelle inimaginable.
La sécurité de notre pays et de nos amis exige une action décisive.
Dans le cadre d’une vaste coalition, nous agissons de cette façon dans
le monde entier. Nous avons pris l’offensive contre le terrorisme et
nous continuerons de le faire.
En Afghanistan, nous avons agi contre les talibans qui protégeaient
Al-Qaïda et qui gouvernaient par la terreur. Les talibans se croyaient
très forts lorsqu’ils fouettaient des femmes dans la rue et qu’ils en
exécutaient dans des stades. Lorsque notre coalition est intervenue,
ils se sont enfuis rapidement pour se cacher dans des grottes.
Toutefois, les grottes n’ont pu les cacher de la justice. Nous avons
transmis un message qui est compris dans le monde entier : si vous
cachez un terroriste, si vous apportez un soutien à un terroriste, si
vous nourrissez un terroriste, vous être aussi coupable que lui, et
les talibans ont découvert ce que nous entendions par là.
Aujourd’hui, l’Afghanistan est l’ami des Etats-Unis d’Amérique. Parce
que nous avons agi, ce pays n’est plus un repère de terroristes, et le
peuple américain est moins exposé à une attaque. Ce pays connaît
toujours des difficultés, et nos forces coalisées courent toujours des
risques. Pourtant, nous nous attachons chaque jour à faire en sorte
que l’Afghanistan devienne un pays libre, stable et pacifique.
L’Amérique et la nouvelle armée afghane participent ensemble à une
vaste opération, baptisée « Warrior Sweep », qui vise à pourchasser
les terroristes un par un. L’OTAN joue maintenant un rôle dominant sur
le plan du maintien de la sécurité en Afghanistan. Grâce à notre
coalition et aux Etats-Unis d’Amérique, de nouvelles routes sont
construites, des cliniques ouvrent leurs portes, et de nombreuses
jeunes filles vont à l’école pour la première fois.
Les terroristes d’Al-Qaïda ont perdu une base en Afghanistan, mais ils
agissent dans de nombreux autres endroits. Nous sommes sur leur piste,
du Pakistan aux Philippines en passant par la corne de l’Afrique. Au
début de ce mois, nous avons capturé un grand terroriste du nom
d’Hambali. C’est un tueur notoire, et il était un proche associé du
cerveau des attaques du 11 septembre, Khalid Shaykh Muhammad. Hambali
était l’un des terroristes les plus dangereux du monde. On le
soupçonne d’avoir fomenté l’attentat de Bali et d’autres opérations
terroristes récentes.
Nous faisons des progrès réguliers. Près des deux tiers des cadres
connus d’Al-Qaïda (...) ont été capturés ou tués.
Al-Qaïda est blessé, mais pas détruit. Il représente toujours un grave
danger pour les Américains. Les réseaux terroristes continuent de
trouver des recrues et de préparer des attaques, et ils ont toujours
l’intention de frapper notre pays. Mais notre résolution est ferme et
claire : nous y mettrons le temps qu’il faut, mais nous traduirons en
justice tous ceux qui complotent contre les Etats-Unis.
Nous avons également mené la guerre contre le terrorisme en Irak.
L’Amérique et sa coalition ont éliminé un régime qui fabriquait,
possédait et utilisait des armes de destruction massive, qui
parrainait le terrorisme et qui persécutait son peuple. Notre
coalition militaire a détruit le régime irakien tout en prenant des
mesures extraordinaires pour épargner les innocents. La bataille de
l’Irak a été conduite avec la compétence et l’honneur d’une grande
armée, les Forces armées des Etats-Unis.
Grâce à notre armée, des armes terribles ne sont plus entre les mains
d’un dictateur inconscient et instable. Grâce à notre armée, les pays
du Moyen-Orient ne craignent plus les opérations subversives et les
attaques de Saddam Hussein. Grâce à notre armée, l’Irak ne sera plus
une source de financement des attentats suicide au Proche-Orient.
Grâce à nos soldats et à nos soldates, les salles de torture de l’Irak
sont fermées, les cellules de prison destinées aux enfants sont vides,
et les gens s’expriment sans crainte d’être exécutés.
Dans tous les débats concernant l’Irak, il ne faut pas oublier l’Irak.
Nous ne devons jamais oublier la nature brutale du régime de Saddam
Hussein. Nos troupes ont récemment découvert des milliers de corps
enterrés dans des fosses communes. Elles contenaient les dépouilles
non seulement d’hommes et de femmes exécutés, mais aussi d’enfants.
Nos soldats, avec le concours d’excellents alliés, ont mis fin au
cauchemar en Irak et ont éliminé une menace qui pesait sur le monde
entier. Ils sont la fierté de notre pays.
Notre coalition poursuit ses travaux en Irak parce que ce pays est
maintenant parvenu à un point critique de la guerre contre le
terrorisme. Les derniers éléments du régime de Saddam Hussein sont
toujours dangereux, et des terroristes se rassemblent en Irak afin de
saper le progrès de la liberté. Al-Qaïda et d’autres réseaux mondiaux
reconnaissent que la défaite du régime de Saddam Hussein est un coup
dur pour eux. Ils savent qu’un Irak démocratique au coeur du
Moyen-Orient mettrait en échec leur idéologie terroriste. Ils savent
que la propagation de la paix et de l’espoir au Moyen-Orient saperait
leur exploitation de l’amertume, du ressentiment et de la violence. Et
plus nous progresserons en Irak, plus les terroristes seront
désespérés. La liberté menace leur style de vie.
Ils ont saboté des conduites d’eau et des oléoducs, et attaqué la
police locale. La semaine dernière, ils ont tué du personnel
humanitaire qui distribuait des vivres et des médicaments dans leur
pays. Les terroristes ont tué de nombreux innocents, des Irakiens, des
Américains et des responsables de l’ONU venus de tous les pays. Ils
ont déclaré la guerre à l’ensemble du monde civilisé, mais ce dernier
ne se laissera pas intimider.
Le repli face au terrorisme ne ferait qu’inviter d’autres attaques
encore plus audacieuses. Il n’y aura pas de repli.
Nous sommes passés à l’offensive contre les partisans de Saddam, les
combattants étrangers et les groupes criminels qui attaquent les
Irakiens et les forces coalisées. Les Irakiens nous transmettent de
plus en plus de renseignements importants, et nous en faisons bon
usage. Nous avons récemment opéré presque 200 raids, qui ont abouti à
plus de 1.100 détentions. Depuis la fin des combats, nous avons saisi
plus de 8.200 tonnes de munitions, et des milliers d’AK-47, de
grenades et autres armes.
Au fur et à mesure que nous aidons les Irakiens à établir la sécurité,
le fameux jeu de cartes diminue. A ce jour, sur les 55 dirigeants
irakiens les plus recherchés, 42 ont été capturés ou tués. Les fils
brutaux et vicieux du dictateur ne sont plus. Nous avons récemment
capturé l’ancien vice-président de l’Irak, l’un des sbires les plus
craints de Saddam Hussein. Dernièrement, nous avons capturé un homme
connu sous le nom d’Ali le Chimique. Il a acquis ce surnom en
ordonnant des attaques chimiques contre des villages irakiens entiers,
tuant des milliers de citoyens. La sinistre carrière d’Ali le Chimique
est terminée. La poursuite des autres anciens responsables de l’Irak
continue, et nous les trouverons. Le peuple irakien, qui a vécu
pendant des décennies dans un climat étouffant de peur, peut être sûr
d’une chose : le régime de Saddam Hussein n’est plus, et il ne
reviendra plus.
En fin de compte, ce sera le peuple irakien qui reconquerra la
sécurité de l’Irak. Il doit repousser la terreur et il doit faire
front commun pour assurer sa propre défense. D’ailleurs il va de
l’avant. Plus de 38.000 Irakiens ont été embauchés en qualité de
policiers. Des policiers irakiens, des garde-frontières irakiens et
des forces de sécurité irakiennes assument de plus en plus fréquemment
des fonctions essentielles. Plus de 1.400 volontaires du corps de la
défense civile reçoivent actuellement une formation afin de travailler
en étroite collaboration avec les forces de la coalition. Au cours des
douze prochains mois, 12.000 Irakiens seront formés pour constituer la
nouvelle armée du pays.
Par ailleurs, 31 pays ont déployé 21.000 soldats afin de renforcer la
sécurité en Irak. Je vais continuer à mettre au défi d’autres pays de
s’associer à cette importante mission. Aujourd’hui, dans la majeure
partie de l’Irak, des progrès réguliers sont faits vers la
reconstruction et l’ordre civil. Le Conseil gouvernemental d’Irak, qui
représente les divers groupes de la nation, assume une responsabilité
de plus en plus grande dans le pays. L’Autorité provisoire de la
coalition, sous la direction de M. Paul Bremer, est en train de mettre
sur pied un plan général visant à garantir la prospérité et la
démocratie en Irak et un avenir meilleur pour le peuple irakien.
Bâtir un Irak libre et pacifique exigera que l’on y consacre pas mal
de temps et de ressources, mais le résultat en sera une Amérique et un
monde plus sûrs. J’oeuvrerai avec le Congrès pour faire en sorte que
nous fournissions les ressources permettant d’accomplir le travail
sous-tendant la liberté et la sécurité.
Les progrès que fait l’Irak vers l’autodétermination et la démocratie
donnent de l’espoir aux autres peuples opprimés dans la région et
ailleurs dans le monde. C’est la montée de la démocratie que les
tyrans craignent et que les terroristes cherchent à miner. Les gens
assoiffés de liberté dans des pays tels que l’Iran et aux quatre coins
du Proche-Orient observent et prient pour que nous réussissions en
Irak.
D’autres progrès seront faits en Irak, et ils exigeront des efforts
soutenus. Comme beaucoup d’entre vous l’ont constaté personnellement
en Allemagne et au Japon après la Deuxième Guerre mondiale, le passage
de la dictature à la démocratie est une entreprise massive. Ce n’est
pas une tâche facile. Après la Deuxième Guerre, il a fallu des années
et non pas des mois pour accomplir cette tâche. Et nous avons été
récompensés de ce travail à maintes reprises lorsque d’anciens ennemis
sont devenus des amis, des alliés et des partenaires dans le maintien
de la paix.
De même, le travail que nous faisons aujourd’hui est essentiel à la
paix du monde et à la sécurité de notre pays. L’Amérique est une
nation qui comprend ses responsabilités et qui tient ses promesses.
Nous honorerons donc notre promesse au peuple irakien et à ceux qui,
au Proche-Orient, sont assoiffés de liberté.
Des assassins ne détermineront pas l’avenir de l’Irak et ils ne
détermineront pas l’avenir du Proche-Orient. A Jérusalem, comme à
Bagdad, des terroristes essayent de miner les espoirs de paix par des
actes de violence. Leur désespoir s’intensifie également lorsque les
parties se rapprochent d’un règlement équitable. Mais les terroristes
ne parlent pas pour le peuple palestinien. Ils ne servent pas la cause
palestinienne. Et un Etat palestinien ne sera jamais construit sur la
fondation de la violence.
Le moment est venu pour chaque véritable ami du peuple palestinien,
chaque dirigeant du Proche-Orient et aussi pour le peuple palestinien
de couper tous les fonds et l’appui aux terroristes et de lutter
activement contre le terrorisme sur tous les fronts. Ce ne sera qu’à
partir de ce moment là qu’Israël pourra être en sécurité et qu’un
drapeau pourra flotter sur un Etat indépendant de Palestine. Pour que
ce jour arrive plus vite, l’Amérique sera un ami constant de tous ceux
qui oeuvrent en faveur de la paix.
Depuis près de deux ans, sur de nombreux fronts, les Etats-Unis et
leurs amis mènent une campagne mondiale contre le terrorisme. Nous
avons rencontré l’ennemi dans le sable du désert et dans les passages
montagneux, là où il avait choisi de se rassembler et de se battre.
Nous avons remporté des succès, mais notre mission se poursuit. Les
enjeux ne pourraient pas être plus élevés pour le peuple américain.
Tous ceux d’entre nous qui avons juré de défendre ce pays ferons notre
devoir.
Nos forces militaires qui mènent la guerre contre le terrorisme
montrent ce qu’est la définition du devoir. Dans des conditions
d’hostilité et dans des coins reculés de la terre, de braves
Américains se sacrifient pour la liberté et la sécurité des autres.
Certains ont été blessés, et certains ont été tués. Les anciens
combattants rassemblés dans cette salle comprennent la perte et la
douleur qu’endurent les familles de militaires. Cette nation est
reconnaissante à tout homme et à toute femme qui sert sous les
drapeaux et nous rendons hommage à la mémoire de tous ceux qui sont
tombés.
Nous nous rappelons aussi la raison de cette bataille. Nos militaires
affrontent les terroristes en Irak et en Afghanistan et dans d’autres
endroits pour que notre peuple n’ait pas à subir la violence de
terroristes à New York, à Saint-Louis ou à Los Angeles.
Nos forces armées accomplissent le travail que nous leur avons demandé
de faire. Elles s’attaquent à l’ennemi pour que l’Amérique et ses amis
puissent vivre en paix. Cette guerre contre le terrorisme met notre
puissance à l’épreuve. C’est un test de notre persévérance, de notre
patience et de notre volonté. Cette nation a été éprouvée auparavant,
mais étant donné le caractère d’hommes et de femmes comme vous, nous
avons surmonté toutes les épreuves.
Aujourd’hui donc, notre voie est tracée. Notre dessein est bien
arrêté. Aucun acte que pourraient commettre les terroristes
n’affaiblira notre résolution ni ne changera leur destin. Notre seul
objectif, notre seul choix, c’est la victoire totale dans la guerre
contre la terreur. Et cette nation persévérera jusqu’à la victoire.
Merci de m’avoir invité. Que Dieu vous bénisse et que Dieu continue à
bénir l’Amérique.
Traduction officielle de la Maison-Blanche
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