L’Assemblée générale extraordinaire de l’ONU, convoquée en urgence pour traiter de la question palestinienne, a repris ses travaux hier soir. Elle avait adopté, il y a trois semaines, une résolution intimant Israël de ne pas expulser ni menacer le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat.

Les séances qui débutent examineront deux projets de résolution :
 D’abord la condamnation du mur dit « de séparation », qui serait assimilé à un mur d’annexion, voire de conquête, au sens des traités internationaux.
 Ensuite, la saisie de la Cour internationale de justice de La Haye pour avis. La Cour devrait répondre à la question ainsi formulée : « Israël, la puissance occupante, est-elle, au titre de la loi internationale et des résolutions existantes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, soumise à l’obligation légale d’interrompre la construction du mur décrit ci-dessus dans le territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est, et d’en démanteler la portion existante ? »

Les membres permanents du Conseil de sécurité, y compris les États-Unis, ne disposant pas de veto au sein de l’Assemblée générale, ces deux résolutions devraient être adoptées à une écrasante majorité, au besoin après amendement.