Le 11 novembre, j’ai été accusé par Andrew Srulevitch, d’UN Watch de faire un travail orienté contre Israël. Dans son article, il oublie de citer mes condamnations du terrorisme et mon attention au sort des Israéliens vivant dans la peur pour détourner des citations. J’ai pourtant toujours exprimé mon opinion que les deux côtés devaient s’engager dans la voie de la paix et rejeter la violence.
J’ai été horrifié par la destruction du camp de Jénine où vivaient 13 983 Palestiniens, dont un majorité de femmes d’enfants et de vieillards, mais je n’ai pas nié qu’une faible minorité de la population était armée et je n’ai pas repris le nombre des morts présenté par l’Autorité palestinienne. J’ai exprimé mon opposition à la destruction des maisons de 450 familles, mais ce n’est pas être « orienté », c’est mon travail.
Srulevitch s’appuie sur une occupation d’une école de l’United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (UNRWA) par des militants palestiniens qui s’en sont servis comme position de tir, en janvier 2002, pour affirmer que nous utilisons nos structures pour aider les groupes armés palestiniens. Nous avons pourtant protesté contre cette occupation, la seule recensée, comme nous avons protesté face aux 38 réquisitions de l’armée israélienne. Il appuie également son argumentation sur les aveux d’un ambulancier de l’UNRWA qui a affirmé avoir transporté des armes dans nos véhicules. Il faut cependant noter que depuis cette ambulancier a été libéré faute de preuves et que les aveux qu’il avait signé étaient en hébreux et qu’il ne parle pas cette langue.
Je ne suis pas orienté en faveur d’un camp. Je fais un travail humanitaire et, en tant que fonctionnaire de l’ONU, je n’oublie pas les résolutions condamnant l’occupation des territoires.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« ’That’s not bias, that’s my job’ », Par Peter Hansen, Jerusalem Post, 17 novembre 2003.