Michael Meacher révèle l’existence de la « cellule Rockingham » et laisse entendre qu’elle pourrait être responsable de la mort du docteur Kelly. Cet organe, dépendant du service secret du ministère de la Défense, serait l’homologue et le prédécesseur du Bureau des plans spéciaux du Pentagone. Il aurait manipulé les inspecteurs en désarmement de l’ONU en Irak et fabriqué des rapports biaisés pour conduire à la guerre.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw, met ses concitoyens en garde contre une « diabolisation de l’Amérique ». Sans se prononcer sur les polémiques actuelles, il souligne dans le Scotsman que la prospérité européenne est dépendante du lien transatlantique et que les États-Unis peuvent être fiers de certaines de leurs réalisations. Cependant, il n’est pas certain qu’il calmera les manifestants anti-Bush qui défilent sous les fenêtres de Whitehall en leur présentant comme un bien l’ampleur des dépenses militaires de Washington.
C’est dans le contexte de cette polémique et de la visite d’État controversée de George W. Bush à Londres, que l’ancien ministre travailliste Michael Meacher révèle dans le Guardian l’existence de la « cellule Rockingham » et laisse entendre qu’elle pourrait être responsable de la mort du docteur Kelly. Cet organe, dépendant du service secret du ministère de la Défense, serait l’homologue et le prédécesseur du Bureau des plans spéciaux du Pentagone. Depuis plusieurs années, il aurait manipulé les inspecteurs en désarmement de l’ONU en Irak et fabriqué des rapports biaisés pour conduire à la guerre. David Kelly serait mort, dans les circonstances improbables que l’on sait, au moment où il allait en révéler le rôle à la BBC.
Le leader nigérian Shehu Sani note dans l’International Herald Tribune que les États africains les plus pauvres n’ont d’autres ressources pour survivre que de vendre l’uranium dont ils disposent à qui leur achète. Il convient donc, si l’on souhaite limiter la prolifération nucléaire, d’offrir une compensation à ces États, comme on l’a fait avec les pays de l’ex-URSS pour s’assurer qu’ils ne dissémineraient pas l’arsenal nucléaire soviétique.
Le colonel Gilead Sher demande dans Ha’aretz que l’on agisse vite pour préserver le caractère juif d’Israël. Vu le développement démographique des populations non-juives, il est urgent d’évacuer Gaza, puis la Judée-Samarie, sans attendre de conclure une paix définitive.
Plusieurs personnalités analysent les attentats survenus en Turquie, mais leurs points de vue ont été rédigés à la suite de l’attaque contre deux synagogues d’Istanbul et complétés après les attentats d’hier. Si, sur le moment, beaucoup criaient à l’attentat antisémite, l’attaque suivante contre le consulat britannique oblige à une ré-interprétation. Pour Robert Stewart dans le Los Angeles Times, les Turcs, qui disposaient pourtant de l’expérience du terrorisme kurde, n’ont pas pris la mesure de la menace terroriste d’Al Qaïda. Ils doivent se ressaisir au plus vite et se joindre activement à la guerre au terrorisme de l’administration Bush. En réponse, dans le même quotidien, le consul turc Engin Ansay déclare que son pays ne faillira pas et qu’il démontrera qu’un pays musulman peut être une démocratie forte.
Pourtant, aucune de ces déclarations définitives ne se fonde sur une analyse précise des événements. De nombreux indices, notamment le texte de la première revendication, laissent à penser que ces attentats forment une réplique cohérente à une action conjointe du MI6 et du Mossad en Irak. Si tel était le cas, il faudrait voir dans ces actions un débordement du chaos irakien hors de ses frontières.
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