Suite à la chute du régime frère irakien et aux manifestations des étudiants iraniens en faveur de la démocratie, le dictateur syrien a compris que rien désormais n’empêcherait le déferlement de la démocratie au Proche-Orient. Toutefois, plutôt que de démocratiser la Syrie pour le plus grand profit de la population, le despote Bashar El-Assad et ses alliés du Ba’as ont décidé de mettre en place des réformes de façade.
Le président El-Assad est très doué pour présenter un double visage. Il tient des propos acceptables pour l’Occident, mais cela ne l’empêche pas de soutenir le Hamas, le Hezbollah et le Jihad islamique. Il a également accueilli les favoris de Saddam Hussein et ses armes de destruction massive.
Sa dernière arme de tromperie massive est son ambassadeur aux États-Unis Imad Moustapha, réformateur autoproclamé chargé de défendre le statu quo en Syrie à Washington. M. Moustapha a adapté les relations publiques syriennes et affirme que la Syrie est en train de se réformer. En réalité, il n’y a qu’un seul moyen de réformer la Syrie : mettre fin au régime autocratique ba’asiste. M. Moustapha croit pouvoir séduire la populace états-unienne et la convaincre que Damas peut coexister pacifiquement avec Washington en ayant Bashar el-Assad à sa tête en faisant oublier qu’il soutient le terrorisme et les attaques contre les Américains dans l’Irak nouvellement libéré. Si M. Moustapha était vraiment honnête, il dénoncerait les atrocités commises par son régime.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Syria’s ambassador », par Oubai Shahbandar, Washington Times, 10 février 2004.