Si vous étiez un membre des forces armées états-uniennes en Irak au moment où a commencé l’offensive en Irak, votre chance de mourir était d’une sur 1000, si vous étiez journaliste, votre chance de mourir était d’une sur 125. Les attaques contre les journalistes ne sont plus exceptionnelles et les médias ne sont plus des dommages collatéraux, ce sont des cibles désignées.
CNN n’acceptera jamais de voir ses journalistes porter des armes pour leur protection, mais nous devons nous assurer qu’ils sont bien protégés. La situation actuelle pourrait pousser des journalistes à cesser de travailler dans les zones en guerre et laisser seules les agences de presse pour faire le sale boulot. Cela aiderait ceux qui veulent nous museler et si cela arrivait, le journaliste tel que nous le connaissons, mourrait.
« Journalists in wars are now considered targets », par Chris Cramer, The Independent, 22 avril 2004. Cette tribune est adaptée d’un discours prononcé au Newsworld Asia de Singapour.
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