L’attaque menée par le Hamas contre un blindé israélien, faisant six morts, mardi 11 mai 2004, a suscité des réactions d’une rare violence de la part de responsables politiques proches du Likoud. Le Premier ministre Ariel Sharon a ainsi replacé l’embuscade dans le contexte de la longue « lutte des Juifs contre leurs ennemis (…) notamment [pendant] la Seconde Guerre mondiale ». Le député du parti extrêmiste d’Union nationale, Uri Ariel, a appelé l’armée à traquer les auteurs de l’attaque, même si cela implique de tuer des innocents. Des propos repris par le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset, Yuval Steinitz. Ce Likoudnik a affirmé que les précautions prises par Tsahal pour ne pas faire de victimes civiles coûtaient des vies israéliennes. Ce qui incite l’éditorialiste du Jerusalem Post, Margot Dudkevitch, à réclamer « un changement de tactique, en risquant une condamnation internationale ». « Peut-être est-il temps d’arrêter de valoriser la vie des civils palestiniens et de commencer à utiliser des tactiques plus brutales, même si cela doit mener à des pertes civiles », écrit-il. Le fait de refuser délibérément de minimiser les victimes civiles lors d’une opération militaire constitue un « crime de guerre » au regard du droit international.
Réseau Voltaire |
Libye
L’Italie coopére à 360° avec la Libye, mais quelle Libye ?
Libye : le cri des esclaves étouffé par les ONG au Festival des Droits Humains
Laboratoire Libye : le front méconnu
Narration et réalité de la crise libyenne
suiteStrauss-Kahn, Dominique
DSK bientôt libre
Marc Georges sur les conséquences intérieures de l’affaire DSK
Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK
André Bellon sur l’affaire DSK
suite
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter