La Rada Suprême (parlement) de l’Ukraine reprend mercredi ses travaux après deux semaines d’inaction.

Le parlement nouvellement élu a décidé de faire une pause au terme de sa première séance le 25 mai sur l’initiative des députés des blocs de Ioulia Timochenko, du bloc Notre Ukraine et du Parti socialiste pour procéder à des consultations sur la création d’une coalition parlementaire.

Le texte de l’accord de coalition doit être prêt avant l’ouverture de la session actuelle, a annoncé aux journalistes le leader du bloc proprésidentiel Notre Ukraine, Roman Bessmertny.

Le président Viktor Iouchtchenko avait annoncé antérieurement que le parlement avait pour tâche prioritaire de faire assermenter les juges de la Cour constitutionnelle et d’ajouter à l’ordre du jour de la session le problème de l’admission de forces armées étrangères à la participation à des exercices militaires multinationaux sur le territoire de l’Ukraine.

Le chef de l’Etat avait émis la conviction que l’accord de coalition parlementaire doit spécifier nettement la position de l’Ukraine envers l’OTAN.

Les représentants du Parti des Régions de Viktor Ianoukovitch avaient prévenu pour leur part qu’ils n’admettraient aucun débat sur aucune question tant que l’ordre du jour ne comporterait pas une question obligeant le parlement de porter un jugement politique et juridique sur la situation en Crimée où se déroulent des manifestations de protestation contre l’OTAN.

Conformément à la Constitution de l’Ukraine, les députés ont trente jours à compter de l’ouverture de la session pour former une coalition majoritaire qui soumettra au chef de l’Etat les candidatures pour les postes de premier ministre et de différents ministres. Si une coalition n’est pas créée dans ce délai ou si un gouvernement n’est pas formé au bout des 60 jours, le chef de l’Etat a le droit de dissoudre le parlement et d’ordonner de nouvelles législatives.

Source
RIA Novosti (Fédération de Russie)