Le New York Times rapporte, dans son édition du 9 juin, qu’Iyad Allaoui, président de l’Accord national irakien et nouveau Premier ministre désigné par les États-Unis, a eu recours à des actions terroristes au début des années 1990 pour tenter de renverser Saddam Hussein. Pour chaque opération, il était rémunéré par la CIA qui voyait en lui une alternative à l’encombrant Ahmed Chalabi du Conseil national irakien (CNI). En plus d’activités de sabotage, les hommes d’Allaoui se livraient, selon différents responsables des services de renseignement états-uniens de l’époque, à des attentats à la voiture piégée devant des objectifs civils. Robert Baer, agent de la CIA basé dans la région pendant cette période, évoque notamment une attaque contre un bus de ramassage scolaire. Un cinéma de Bagdad aurait été visé par une opération similaire, faisant de nombreuses victimes. Ces révélations sèment le doute quant à la capacité d’Iyad Allaoui à remplir la première tâche qui lui a été fixée : sécuriser le pays et mettre un terme aux attentats à la bombe ainsi qu’aux actions de la résistance.
Réseau Voltaire |
Libye
L’Italie coopére à 360° avec la Libye, mais quelle Libye ?
Libye : le cri des esclaves étouffé par les ONG au Festival des Droits Humains
Laboratoire Libye : le front méconnu
Narration et réalité de la crise libyenne
suite
Une histoire populaire de la Résistance palestinienne
À commander dans la librairie du Réseau Voltaire
À commander dans la librairie du Réseau Voltaire
Strauss-Kahn, Dominique
DSK bientôt libre
Marc Georges sur les conséquences intérieures de l’affaire DSK
Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK
André Bellon sur l’affaire DSK
suite
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter