Beaucoup de grands empires dans l’histoire mondiale sont tombés à cause de problèmes internes plus que du fait d’une attaque extérieure. C’est la décadence qui a mis fin aux empires romain et mongol. Aujourd’hui, la décadence de l’Europe atteint de nouveaux sommets. Les Européens rédigent leur première constitution et, durant les délibérations, ils ont résolu de ne pas inclure Dieu dans l’héritage de l’Europe à cause, entre autres, de la pression de la délégation française. Beaucoup de nouveaux pays membres s’opposent à cette absence, mais il semble que les Français l’emporteront.
La position française est dictée par la crainte qu’inspire sa forte minorité musulmane, qui ne s’est pas intégrée, et dont les autorités redoutent la réaction en cas de mention d’une identité chrétienne. Ce mouvement couard est également lié au traumatisme des Européens face au nazisme et au communisme. Il a conduit à un rejet de toutes les idéologies. En Europe, on ne mentionne pas ce qui peut fâcher même s’il s’agit d’une conviction profonde. C’est pour cela que les Européens ne veulent pas parler de Dieu.
Si l’Europe oublie son héritage, les conséquences peuvent être graves, mais c’est malheureusement la nouvelle illustration de l’attitude de girouette des politiciens européens qui gouvernent en regardant les sondages. Il est temps que l’Europe cesse de craindre les opinions fortes. L’Europe ne doit pas oublier Dieu.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« A Godless continent ? », par Lukaz Rozynski, Washington Times, 15 juin 2004.