Il faut reprendre le débat pour un Nouvel ordre mondial de la communication et de l’information », dit le président de Tele Sur

« Vingt-six ans après du Rapport MacBride, qui a révélé la grande asymétrie dans le domaine de l’information en faveur du Nord industrialisé, cette hégémonie et cette dépendance n’ont fait que s’accroître », a dit à l’ACN l’ancien ministre de la Communication du Venezuela, en rappelant qu’« à l’heure actuelle il y a une plus grande concentration des médias qui, avec l’appareil militaire de l’impérialisme, font partie des instruments de déstabilisation et d’invasion, et deviennent un pouvoir supranational ».

En 1984 les États-Unis ont quitté l’UNESCO et ont cessé de payer leur contribution à cette organisation parce que le projet NOMIC défendait la diminution de la dépendance mondiale des quatre grandes agences d’information internationales : l’AP, l’UPI, l’AFP et REUTERS. Pour Izarra, « il est nécessaire de reprendre ce débat, accueilli par le Mouvement non-aligné depuis le début ».

Quant à Tele Sur, son président la considère une goutte dans le chemin d’une plus grande pluralité et démocratisation de l’information.

Cette chaîne par satellite à laquelle participent l’Uruguay, l’Argentine, Cuba et le Venezuela est visible en Amérique du Sud, en Amérique centrale, en Amérique du Nord, aux Caraïbes, en Europe de l’Ouest et au nord-ouest de l’Afrique. Au reste du monde elle est disponible sur Internet.

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