Dans l’histoire des bateaux de patrouille au Vietnam, tout le personnel militaire qui a servi au moins un an a été blessé sérieusement. Parmi les rares exceptions, on compte John Kerry qui a pu quitter le Vietnam au bout de quatre mois de service militaire en raison des trois Purple Heart [1] qu’il avait reçu. Il est aussi le seul à avoir reçu une Purple Heart pour une blessure qu’il s’était faite lui-même.
Toutes les décorations qu’il a reçu l’ont été pour des blessures légères ou suspectes. Le vétéran William E. Franke se souvient que ces blessures étaient un sujet de plaisanterie parmi les troupes et beaucoup pensent que quand les combats sont devenus trop violents, il a foutu le camp. Initialement, Kerry s’était porté volontaire pour servir dans les vedettes de patrouille qui étaient un choix tranquille au moment où il demanda son affectation, mais cela change par la suite.
Kerry, sur son site affirme avoir reçu sa première blessure lors d’un combat contre un bateau vietnamien, mais personne ne peut attester qu’on lui a vraiment tiré dessus. Son ancien supérieur se souvient que la blessure n’était pas grave du tout. En fait, ce jour-là, la vedette commandée par Kerry a tiré sur un bateau qui avait refusé de décliner son identité et Kerry a lancé une grenade trop près de lui, se prenant un petit éclat dans le bras. Aucun tir adverse ne fut enregistré ce jour-là.
L’ancien commandant Hubbard se souvient que Kerry avait voulu être recommandé pour une Purple Heart, mais ce dernier avait refusé. Kerry s’est donc sans doute recommandé lui-même. Suite à cette histoire, le lieutenant Pech avait menacé Kerry en lui disant que s’il se rapprochait trop de lui, il lui ferait comprendre ce qu’est une vraie Purple Heart.

Kerry se donne l’image d’un héros, mais oublie de préciser qu’au Vietnam, son surnom était « l’étrangleur de Boston » compte tenu de son peu de respect de la vie humaine. Déjà à l’époque pourtant, il pensait à sa carrière et filmait ses exploits pour se donner l’image d’un héros, filmant même de fausses interview de lu-même. Quand il est parti, la blague qui circulait au Vietnam était que son départ n’avait rien à voir avec ses trois Purple Heart, mais qu’il avait suffisamment de films pour alimenter toutes ses campagnes électorales.
Quand il revint au pays, Kerry dénonça les crimes commis par les soldats états-uniens mais, pour William E. Frank, à l’époque, Kerry semblait penser qu’il n’existait aucune règle en zone de combat et le seul tueur d’enfant qu’il ait connu, c’était Kerry. Kerry raconte lui-même un épisode où il a demandé à ses hommes de tirer quelques coups de semonce contre un bateau qui se dirigeait vers eux, mais que les tirs ont tué un civil. Après l’incident, il déclara que ni femme, ni enfant n’avaient été touchés. Le Boston Globe a interrogé l’équipe de Kerry sur cet incident, mais n’a pas obtenu de réponse. Steve Gardner, ancien subordonné de Kerry au moment des faits se souvient d’une tout autre histoire. Ce jour-là, Kerry était au radar, mais n’avait pas signalé à ses hommes l’approche d’un bateau qui devait théoriquement apparaître sur l’écran. Quand ils l’ont vu arriver, les soldats ont vu que l’homme à bord avait une arme et, conformément au règlement, ils ont ouvert le feu. Dans la confusion, un enfant a été tué par balle. Kerry n’est sorti de sa cabine qu’une fois les tirs interrompus et a menacé tout le monde de cour martiale. Aujourd’hui, Gardner se demande comment un homme incapable de diriger six hommes pourrait devenir commandant en chef.
Gardner se souvient que les ordres de Kerry étaient généralement erratiques, mettaient ses hommes en danger et qu’il fuyait. Il y aurait dû y avoir une enquête sur ce qui s’est passé ce jour-là, mais il n’y en a pas eu et depuis ces révélations, Kerry essaye de discréditer Gardner. Il faudrait pourtant savoir pourquoi Kerry a rendu un faux rapport.

Kerry prétend que le 13 mars 1969, son bateau a été frappé par une mine et qu’il a été gravement blessé. Le lieutenant Rassman est tombé à l’eau sous le choc de l’explosion. Malgré les tirs adverses et avec bras saignant abondamment Kerry a sauvé son camarade en le sortant de l’eau. Kerry a dépensé 50 millions de dollars pour diffuser des spots publicitaires racontant cette histoire. Cet épisode lui a donné sa troisième Purple Heart et lui a permis de repartir au pays, mais là encore, il s’agit d’une grossière exagération.
Selon Larry Thurlow, qui dirigeait une autre vedette ce jour-là, Kerry s’est à nouveau blessé tout seul légèrement avec une grenade en faisant exploser un stock de riz. Il n’a pas reçu de blessure lors de l’épisode de la mine qui est arrivé plus tard la même journée. Kerry admet d’ailleurs avoir été blessé légèrement lors de l’explosion d’un stock de riz, même s’il affirme que c’est un mercenaire Nung qui a lancé la grenade. Il est peu crédible qu’il ait été blessé deux fois le même jour. En fait le bateau de Kerry n’a pas été touché par la mine. C’est un autre qui a été touché et le bateau de Kerry, contrairement à la procédure qui demande de rester en soutien du bateau touché a fuit. L’un des hommes du bateau, le lieutenant Rassman, est tombé à l’eau. Kerry est revenu le chercher quand il s’est aperçu qu’il n’y avait pas de tirs ennemis après l’explosion. Il n’a pas participé au sauvetage du bateau touché, mais il s’en est attribué la responsabilité. Rassman, reconnaissant d’avoir été sauvé à accrédité l’histoire de Kerry. Suite à cela, le futur candidat démocrate demanda son retour aux États-Unis, ce n’est pas la Marine qui lui a proposé.
Kerry na cessé de se mettre en scène pour accréditer son image de héros.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Kerry’s fellow ’Swiftees’ dispute his Purple Hearts », 18 août 2004.
« Sampan incident’ belies heroic image », 19 août 2004.
« An angry dispute over a rescue in the river », 20 août 2004.
Le Washington Times a publié pendant trois jours des extraits du livre Unfit for Command, de John E. O’Neill et Jerome R. Corsi, remettant en cause les états de services de John F. Kerry. Le texte ci-dessous est un résumé des trois extraits du livre.

[1décoration militaire états-unienne