Alors que les États-Unis s’apprêtent à célébrer en pleine campagne électorale le troisième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, une enquête réalisée par l’institut de sondage Zogby international révèle les doutes des New-Yorkais sur la version officielle de ces événements. Selon cette étude, 49,3 % des habitants de New York City estiment que les dirigeants du pays « savaient à l’avance que des attaques étaient programmées le 11 septembre ou à cette période, et qu’ils ont délibérément manqué d’agir ». Un scénario qui rappelle le précédent historique de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, délibérément acceptée par Franklin Delano Roosevelt pour lui permettre d’engager les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale du côté des Alliés.
Le candidat alternatif Ralph Nader, qui a demandé la création d’une commission d’enquête citoyenne sur les événements du 11 septembre, est le seul à avoir osé se rapprocher des positions défendues sur ce sujet par le Réseau Voltaire et, aux États-Unis, par le professeur David Griffin, auteur du New Pearl Harbor (Editions Interlink, 2004).