Dans son discours à l’ONU, George W. Bush a décrit le trafic d’humains comme « une forme d’esclavage moderne ». Ce problème touche environ 14500 à 17500 personnes par an aux États-Unis et 600 000 à 800 000 dans le monde. Généralement, ce trafic est basé sur des mensonges et des menaces. Il fournit sept milliards de dollars par an aux organisations criminelles.
Avec le soutien unanime du Congrès, nous avons pris des mesures contre ce trafic grâce au Traficking Victims Protection Act qui prévoit tous les quatre ans un rapport du département d’État sur la question. Dans le dernier rapport, 141 pays ont été étudiés et 42 sont placés sur une liste spéciale demandant une attention particulière. Dix pays sont des cas graves pouvant être sanctionné par une cessation des aides internationales. Parmi ces pays, quatre ont fourni des gages depuis la rédaction de ce rapport. Par contre, six ont échoué : la Birmanie, Cuba, la Guinée équatoriale, la Corée du Nord, le Soudan et le Venezuela.
Les sanctions ne sont pas un objectif en soi, elle sont un moyen de changer la situation : le Bangladesh, l’Équateur, le Guyana et la Sierra Leone ont montré que c’était possible. Avec une diplomatie active, on peut combattre ce mal.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Keep the pressure on », par Paula J. Dobriansky, Washington Times, 24 septembre 2004.