Ce mois-ci a vu la réélection de George W. Bush et la mort de Yasser Arafat, deux bonnes nouvelles pour le monde démocratique et pour les Palestiniens. Une défaite de Bush aurait été interprétée comme une victoire par les terroristes, comme l’avait été la défaite de l’ancien gouvernement en Espagne. Avec sa réélection, Bush a pu réaffirmer sa position : oui, il est favorable à la création d’un État palestinien conformément à la « feuille de route » mais, non, il ne se sent pas lié par l’échéance de 2005. Tout dépendra des réformes démocratiques des Palestiniens.
Il n’est pas nécessaire d’organiser une autre conférence internationale sur l’Irak ou de désigner un nouvel envoyé spécial car la seule façon d’avancer est le plan de désengagement d’Ariel Sharon. Avec ce plan, si les Palestiniens rejettent l’héritage d’Arafat, ils deviendront le partenaire d’Israël.
Arafat a été le terroriste mondial numéro un et il a été un désastre pour les Palestiniens en rejetant les plans les plus ouverts des Israéliens et des États-Unis, notamment celui de Bill Clinton et d’Ehud Barak. L’Europe va devoir tenir compte de la réélection de Bush, commencer à penser autrement et comprendre que les racines du terrorisme islamiste ne sont pas dans le conflit israélo-palestinien, mais dans la corruption des régimes arabes.
Il faut que les États-Unis et l’Europe, avec l’Égypte et la Jordanie, aident le plan de désengagement de Sharon. Il faut également une contribution d’une nouvelle direction palestinienne.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« The post-Arafat era », par Zalman Shoval, Washington Times, 22 novembre 2004.