Vendredi 10 décembre 2004, Bernard Kerik annonçait, à la surprise générale, le retrait de sa candidature au « job » de secrétaire à la Sécurité de la patrie. Cet « Américain modèle » avait fini par reconnaître l’embauche d’une nourrice sans carte de séjour et des impôts sur le revenu impayés. Officiellement, rien de plus. Mais, une fois son retrait confirmé, les médias états-uniens, désormais certains de ne pas prendre de risque face à un personnage puissant, se lancèrent dans une chasse au scoop frénétique pour expliquer le fond de l’affaire : on en apprit davantage sur la vie privée de « Bernie » en un week-end que durant les deux semaines précédentes. Car les anecdotes ne manquent pas : affaires avec une société liée à la mafia, délits d’initiés, sans compter diverses aventures extra-conjugales avec ses subalternes et l’éditrice de ses mémoires.
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