Un fait éclaire parfaitement la situation. Il est révélateur et connu depuis longtemps mais étrangement tenu dans l’oubli. Depuis près de quarante ans, c’est-à-dire depuis les années soixante du siècle dernier, le monde globalisé a perdu sa capacité naturelle de réparer les dommages écologiques dérivés de la croissante activité humaine.

Pour être plus clairs, disons qu’il lui est devenu impossible de se nettoyer et de se
régénérer lui-même en raison du volume énorme de déchets liquides, gazeux et solides déversés par l’homme dans les mers, dans les rivières, dans l’atmosphère et sur les sols.

Par conséquent, depuis quarante ans, les ordures et les déchets toxiques s’accumulent sans que la nature puisse éliminer d’elle-même un niveau aussi élevé de pollution.

Quelles en sont les conséquences ? Le réchauffement atmosphérique, la perte de sources d’eau potable, la disparition d’espèces, la destruction de la couche d’ozone, l’élévation du niveau des mers et des océans et l’augmentation de sa température. Les désastres naturels voient augmenter leur fréquence.

L’humanité a-t-elle conscience de ce qui se passe ? On ne peut pas le nier. Malheureusement, tout le monde ne s’en alarme pas autant. Certains se limitent à prononcer de grands discours pour maintenir leur image publique sans aller plus loin. D’autres encore, seulement soucieux de leur fortune, se montrent complètement indifférents, comme s’ils n’étaient pas, eux aussi, victimes du désastre qui s’approche, un désastre occasionné précisément par leur
imprévoyance voulue et leur évidente carence de matière grise. Ce qui est grave, c’est que la plupart des gros contaminateurs se trouvent précisément dans ce dernier groupe.

En 1992, lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, George Bush père, à l’époque président de l’empire, avait refusé d’entériner le protocole par lequel les pays signataires s’engageaient à réduire leurs émissions des gaz responsables de l’effet de serre. Quelques années plus tard, Washington refusa de signer le protocole de Kyoto, également conçu pour sauver notre planète du réchauffement global.

Un nouveau rendez-vous est prévu pour le mois de Décembre, à Copenhague, avec le même objectif de tenter de freiner la destruction de l’environnement, mais la Maison Blanche ne donne pas le moindre signe qui puisse laisser penser que le plus gros contaminateur se dispose à assumer sérieusement sa responsabilité afin de préserver le futur de l’humanité.

Les calottes polaires disparaissent peu à peu, les déserts gagnent du terrain, sécheresse et inondations frappent des régions entières. La terre se meurt.

Source
Agence Cubaine de Nouvelles
L’Agence Cubaine de Nouvelles (ACN) est une division de l’Agence d’information nationale (AIN) de Cuba fondée le 21 mai 1974.

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