Nous continuons de suivre de près les informations troublantes reçues le 7 avril concernant une possible autre attaque aux armes chimiques, ciblant cette fois-ci un hôpital de Douma, en Syrie. Un certain nombre de contacts et de membre du personnel médical sur place signalent un nombre potentiellement élevé de victimes, y compris chez les familles qui se cachent dans des abris. Ces informations, si elles venaient à être confirmées, sont terrifiantes et exigent une intervention immédiate de la communauté internationale.

Les États-Unis continuent d’avoir recours à tout ce qui est à leur disposition pour tenir responsable les auteurs d’attaques aux armes chimiques, en Syrie et ailleurs. Le fait que le régime ait utilisé des armes chimiques par le passé à l’encontre de son propre peuple est clair pour tout le monde, et, d’ailleurs, il y a près d’un an, le 4 avril 2007, les forces d’Assad ont commis une attaque au gaz sarin à Khan Sheikhoun, tuant environ 100 Syriens.

Le régime d’Assad et ceux qui le soutiennent doivent rendre des comptes et toute autre attaque doit être immédiatement évitée. La Russie, avec son soutien infaillible pour ce régime doit à terme assumer la responsabilité de ces attaques brutales ciblant d’innombrables civils et suffoquant les communautés les plus vulnérables de Syrie avec des armes chimiques. En protégeant son allié syrien, la Russie manque à ses engagements envers les Nations unies comme garant d’un cadre. Elle a trahi la Convention sur les armes chimiques et la résolution 2118 du Conseil de sécurité de l’ONU. La protection que la Russie offre au régime d’Assad et le fait qu’elle ne parvienne pas à arrêter l’utilisation d’armes chimiques en Syrie remettent en question son engagement en faveur d’une résolution de la crise globale, ainsi que des priorités de non-prolifération plus larges.

Les États-Unis appellent la Russie à mettre fin à ce soutien absolu immédiatement et à travailler avec la communauté internationale pour prévenir d’autres attaques chimiques barbares à l’avenir.