L’attaque a porté : l’article réducteur de Valeurs actuelles reproduit ci-dessous en est la preuve, les conclusions des rapports des Ong repris dans les dépêches d’agences font du Rwanda un pays sans foi ni loi et de Kagame un despote à la tête d’un régime terroriste. Au passage le mythe des "Kmers noirs" ressurgit avec bien évidemment la théorie du double génocide. Sans faire du régime actuel un modèle de démocratie il ne nous semble pas que celui-ci peut être comparé au régime de terreur de Bébé Doc à Haiti ou à la Grèce des colonels. Si bien des choses doivent être améliorées (la justice, le sort des prisonniers, les méthodes d’investigations des services spéciaux, la corruption...), le terrorisme est d’abord celui pratiquer par les conditions économiques, la sécheresse et l’épreuve de se surpasser face au défi de revivre après l’un des plus grand drame de notre fin de siècle. Malheureusement, comme d’habitude, le Rwanda n’a pas droit à l’erreur. Ne compter pas sur liaison-rwanda pour hurler aux loups quand ils n’existe pas. Ndlr

" L’ONU avait " oublié " un rapport concluant à la responsabilité directe d’un commando du FPR dans l’assassinat le 6 avril 1994, du Président Habyarimana (...) Le groupe responsable de l’attentat était aux ordres de Paul Kagamé, ancien chef du FPR, aujourd’hui vice président du Rwanda (...) A Kigali, des personnalités du régime ont disparu, d’autres ont été assassinées ou ont démissionné. Dernier en date : le chef de l’Etat, Pasteur Bizimungu, démissionnaire le 23 mars. Il avait été nommé président du nouveau régime Tutsi en août 1994. Sa présence au pouvoir symbolisait la réconciliation nationale rwandaise, au côté de Kagamé, le " Khmer noir ", organisateur d’escadrons de la mort sévissant au Rwanda et au Congo. Leur existence vient d’être confirmée par plusieurs témoignages de réfugiés. " (Valeurs actuelles, Frédéric Pons, 31 mars 2000)