Suite à une procédure de divorce par consentement mutuel, les deux enfants du témoin séjournent alternativement une semaine chez leur père et une semaine chez leur mère, membre des Témoins de Jéhovah. Ils sont donc soumis à l’influence de la secte une semaine sur deux et cela a un impact indéniable sur leur comportement social, entre autres, à l’école. Ils ne peuvent participer à aucune activité (fête de Saint-Nicolas, de Noël, anniversaires, fêtes familiales, ...).

Le témoin craint également pour la santé de ses enfants car leur mère a confirmé devant le juge qu’el-le refuse toute transfusion sanguine. Suite à cette déclaration, il a uniquement été décidé qu’en cas de nécessité, elle sera (provisoirement) déchue de ses droits parentaux. Cette procédure sera-t-elle suffisamment rapide ? Ne va-t-elle pas entraîner de nombreuses complications administratives ? Le témoin déclare vivre sous pression constante.

Il indique qu’il ne peut être question de liberté individuelle au sein des sectes car celles-ci pratiquent une forme subtile d’endoctrinement, de lavage de cerveau dès la première rencontre. Elles s’attaquent de préférence à des personnes se trouvant dans un état de faiblesse (déception amoureuse, divorce, décès, ...). Elles n’hésitent pas à détruire des familles sous prétexte de sauvegarder la liberté de religion.

Le témoin se plaint que dans le cadre d’une procédure de divorce, les tribunaux ne tiennent pas compte des intérêts des enfants dont un des parents est membre d’une secte, même après une enquête sociale. La protection des droits et libertés individuels semble être réservée aux seuls membres des sectes.

La plupart des plaintes en cette matière font l’ob-jet d’un classement sans suite par la justice. A cause de l’impuissance et du manque d’information des tribunaux, des décisions irresponsables sont parfois prises, avec des conséquences dévastatrices pour l’éducation des enfants.

En outre, les Témoins de Jéhovah critiquent ouvertement nos institutions. Le témoin s’étonne que ce mouvement puisse prôner le refus d’aller voter, de faire son service militaire ou encore de siéger comme juré dans un tribunal sans faire l’objet d’une condamnation.


Source : Chambre des Représentants de Belgique http://www.lachambre.be