Le quotidien turc de gauche, Cumhuriyet, assure que le gouvernement américain aurait suspendu ses livraisons d’armes à la Grèce. Cette mesure de rétorsion sanctionnerait une attitude jugée pro-serbe. Elle porterait sur des contrats en cours, d’une valeur de 1,1 milliards de dollars, et comprenant notamment quatre batteries de missiles Patriot.

On sait, par ailleurs, que le récent rapport du Département d’État sur le terrorisme présente la Grèce comme le plus dangereux des pays européens. Une mise en accusation, préjudiciable au tourisme, qui sanctionnait le soutien de 109 parlementaires au PKK.

Bien que cette nouvelle n’ait pas été confirmée ou infirmée, on apprend que le ministre de la Défense, Akis Tsochatzopoulos, puis le ministre adjoint des Affaires étrangères, Yiannos Kranidiotis, ont reçu l’ambassadeur des États-Unis à Athènes, M. Burns, pour s’entretenir avec lui de problèmes d’armements. Enfin, le porte-parole du gouvernement, Dimitriss Reppas a déclaré que nul ne peut censurer l’expression du gouvernement grec élu au suffrage universel. (D’après Anadolu Agency.)