Recevant une délégation de parlementaires des États membres de l’Union européenne, le Premier ministre grec, Kostas Simitis, a déclaré : " La Grèce croit que si l’on modifie des frontières dans les Balkans, ce seront les minorités de tous les pays du sud-est de l’Europe qui seront tentées de chercher d’autres formes d’États dans la région, et ceci étendra la guerre dans les Balkans et déstabilisera toute la région. ".

Les ministres des Affaires étrangères grec, George Papandreou, bulgare, Nadezhda Mihailova, et roumain, Andrei Plesu, se sont rencontré près de Sofia, le 14 mai. Ils sont convenus de défendre la stabilité des frontières dans les Balkans.

La Grèce et la Tchéquie, soutenus par l’Italie et la Slovénie, ont élaboré des propositions de règlement du conflit du Kosovo. Cette initiative, qui se veut complémentaire et non concurrente du projet de Pacte de stabilité initié par l’Allemagne, sera présentée lundi 17 mai au Conseil européen, à l’OTAN, l’ONU, l’OSCE, et au G-8. (D’après Athens News Agency.)