Monroe, Truman et Eisenhower ont donné leur nom à une doctrine stratégique. Désormais, selon les conseiller de la Maison-Blanche, il nous faut parler de " doctrine Clinton " et de " première victoire de la Troisième voie ". Cette doctrine Clinton, consiste à intervenir partout où cela est nécessaire pour arrêter des crimes de masse. Elle n’a rien de bien nouveau. Déjà, en 1904, le président Teddy Roosevelt observait que la mauvaise conduite chronique d’un gouvernement étranger justifiait " l’exercice d’un pouvoir de police international " par les États-Unis. La doctrine Clinton y ajoute " les trois si " : l’intervention est légitime si elle est moralement justifiée, si les intérêts stratégiques américains sont en cause, et si son coût n’est pas trop élevé. Les États-Unis sont donc une nation qui ne croient pas que l’on puisse mourir pour elle. Voilà une doctrine qui ne trompe personne et surtout pas Milosevic.

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