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Interviewé lors du journal du soir de BBC2, le général Wesley Clark a admis que l’état-major de l’Alliance avait changé de stratégie, après le sommet de Washington, et frappé massivement des cibles non-militaires contre l’avis de plusieurs gouvernements alliés, notamment grec et italien. Le suprême commandeur avait convaincu Londres et Washington d’employer de grands moyens pour écourter la guerre. Il avait fait valoir que le risque d’éclatement de l’Alliance était plus important si la guerre se prolongeait que si l’on passait outre les avis des Alliés. Au cours de la même émission, le ministre britannique de la Défense, Georges Robertson, qui avait exigé un strict contrôle politique des cibles, a admis qu’après l’échec de la stratégie graduée, les militaires avaient réussi à imposer leurs vues aux dirigeants politiques.