La Mission a établi des relations de collaboration étroite avec le ministère des affaires étrangères, relations qui n’avaient pu être initiées par l’ancien Observatoire. Elle participe désormais aux réunions internationales dès lors que les droits de l’homme, la législation associative et les problèmes du sectarisme sont évoqués.

En liaison étroite avec le quai d’Orsay, la Mission suit l’évolution du dialogue ouvert à la demande de la partie américaine, consécutivement à l’adoption par le Sénat des États-Unis, d’une loi sur la liberté religieuse (entendue comme séparée du principe, plus général, de la liberté de pensée) qui pourrait induire des comportements ingérents tant au plan éthique qu’économique.

De très nombreuses sollicitations parviennent à la Mission de la part des autorités d’un nombre croissant de nations inquiètes de la montée du sectarisme et de la sanctuarisation des sectes dans certains pays, dont les États-Unis.

S’agissant des institutions relevant des Nations Unies, ou celles relevant de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE - Vienne), et notamment de son Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH - Varsovie), la Mission s’est mise à la disposition des autorités diplomatiques françaises.

Une partie de ce rapport est plus spécialement consacrée aux relations internationales.