Les autres organisations sectaires semblent, si l’on en croit les montants qu’elles ont déclarés, disposer d’un poids financier moindre. Comme le montrent les annexes, c’est apparemment le cas de quatre sectes sur lesquelles la Commission a recueilli des informations relativement précises qui montrent que leurs budgets varient entre 1 et 3 millions de francs. Il s’agit souvent d’organisations dont l’audience est plus réduite. Elles n’en sont pas pour autant dénuées de moyens financiers, comme le montrent les exemples des Roses Croix d’or et de la Pentecôte de Besançon dont le parc immobilier est évalué à une quinzaine de millions de francs.

S’agissant des mouvements qui, bien que répertoriés dans le rapport de 1995, ne font pas l’objet d’une analyse spécifique en annexe, la Commission n’a pas eu connaissance d’informations montrant l’existence d’une puissance financière particulière. Elle aurait tendance à ne leur attribuer qu’un poids financier moindre, tout en gardant une certaine prudence devant les possibilités d’activités clandestines et d’investissements par personnes interposées que recèle toute activité sectaire.


Source : Assemblée nationale. http://www.assemblee-nationale.fr